sida, sidaventure, vih, vhc, info sida, forum sida, information sida, prevention sida, forum vih, t'chat sida, tchat sidaLa prévention L'éducation sexuelle est primordiale et doit commencer avant le début de l'activité sexuelle des adolescents. L'infection par le VIH est une maladie sexuellement transmissible et un seul rapport sexuel contaminant peut transmettre la maladie au partenaire sain.
Le seul moyen de prévention est l'utilisation du préservatif lors des rapports sexuels avec des partenaires dont le statut sérologique n'est pas connu.
Elle peut aussi être transmise lors d'usage de drogues injectables avec du matériel souillé. Il est indispensable d'utiliser du matériel d'injection à usage unique ; en France, ce matériel est disponible en pharmacie, sans ordonnance.
L'infection par le VIH évolue vers le SIDA, maladie mortelle si elle n'est pas traitée suffisamment tôt. Un patient séropositif sera suivi régulièrement par une équipe médicale et un traitement sera proposé au moment opportun.
Le dépistage Une personne infectée par le virus du SIDA doit être dépistée le plus tôt possible d'une part, pour qu'elle prenne toutes les précautions pour ne pas contaminer ses partenaires sexuels, d'autre part, pour qu'elle puisse bénéficier d'un suivi médical et de la mise en route d'un traitement adapté au meilleur moment.
Il est logique qu'à l'occasion de tout rapport sexuel à risque avec un nouveau partenaire dont on ne connaît pas le statut sérologique et sans préservatif, un test de séropositivité soit demandé.
Les femmes enceintes auront au cours de leur grossesse un test de dépistage du VIH avec les autres tests (toxoplasmose, syphilis, rubéole).
Consultez notre rubrique les examens expliqués La surveillance d'une personne séropositive Une personne séropositive (vis-à-vis du VIH) reste dans un premier temps en bonne santé mais il est nécessaire de suivre l'évolution de l'infection par des dosages réguliers des lymphocytes CD4 et de la charge virale c'est à dire du nombre de virus dans le sang.
Ce patient sera suivi médicalement et psychologiquement ; il sera régulièrement informé de l'évolution de son infection, il pourra en permanence contacter l'équipe médicale qui l'aura pris en charge.
Le traitement antiviral A un certain moment de l'évolution de la maladie, quand les CD4 diminuent sensiblement et que la charge virale augmente, l'équipe médicale proposera au patient séropositif un traitement anti-rétroviral. Il est aujourd'hui composé de 3 médicaments, on parle alors de trithérapie.
Beaucoup de progrès ont été faits pour simplifier le nombre de comprimés et la fréquence des prises quotidiennes. Cependant cela reste contraignant d'avoir à prendre un traitement tous les jours durant de nombreuses années.
Il est indispensable pour une personne séropositive de bien comprendre l'intérêt d'une trithérapie anti-SIDA et d'éviter son abandon au fil des années à cause des effets secondaires ou par lassitude.
Il est important qu'elle soit préparée et qu'elle en ait discuté avec son médecin.
Selon les médicaments proposés, les effets secondaires seront variables.
Il faut distinguer les effets secondaires assez fréquents en début de traitement (digestif, maux de tête, fatigue.) et qui souvent s'estompent, des effets qui peuvent apparaître après plusieurs mois ou années de traitement (augmentation du sucre - diabète), des lipides (choléstérol.), modification de la morphologie ; qui peuvent avoir un impact sur des risques de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral,...).
Il faudra en particulier diminuer les risques cardiovasculaires en gardant ou en retrouvant un poids normal, en prenant des repas équilibrés, en ayant une activité physique régulière. Il est indispensable d'arrêter le tabac, une consultation anti-tabac sera conseillée chez les fumeurs invétérés infectés par le VIH.
La trithérapie permet de retarder l'évolution de l'infection par le VIH vers le SIDA. Malgré les effets secondaires, le patient peut mener la plupart du temps une vie normale.
Il est indispensable de suivre le traitement correctement, selon la prescription du corps médical et tous les jours, régulièrement, à heure fixe, pendant ou en dehors des repas.
C'est le premier traitement mis en route qui a le plus de chance d'être efficace. Il ne faut pas la laisser passer.
Un échec du traitement signe l'apparition d'une résistance du virus à la molécule prescrite.
Il est représenté par une reprise de la multiplication virale et une diminution des lymphocytes CD4.
Les échecs de traitement sont pratiquement toujours dus à une mauvaise observance, c'est-à-dire un mauvais suivi de la prescription des médicaments : oublis, heures de prises non observées, . parfois associations de médicaments antagonistes (pouvant avoir des effets indésirables s'ils sont pris ensemble).
Il faudra parfois changer de médicaments ; le risque d'échec sera plus grand.
Lorsqu'il apparaît une maladie infectieuse ou un cancer, ils seront traités comme s'il n'existait pas d'infection par le VIH.