A partir du 2 septembre 2014, le médicament Prazinil® ne pourra plus être vendu en France. Sa balance bénéfice/risque étant devenue défavorable.

Annoncé en mai 2014, le retrait du marché du Prazinil® (carpipramine) prend effet le 2 septembre 2014, rappelle l'Agence nationale du médicament (ANSM) dans un communiqué. Ce neuroleptique indiqué dans le traitement des "psychosesschizophréniques à symptomatologie déficit iréniques " et de l'"inhibition au cours des états anxieux" serait associé à des risques de toxicité cardiovasculaire potentiellement grave, d'après la lettre envoyée par son fabricant, le laboratoire Pierre Fabre, aux professionnels de santé en avril 2014. Désormais "les professionnels de santé ne doivent plus instaurer de nouveau traitement par Prazinil® [...] et envisager une alternative thérapeutique appropriée chez les patients actuellement traités par Prazinil®" indique l'ANSM.

La balance bénéfice risque est devenue défavorable... Vous pouvez souligner le doux euphémisme. Derrière cela se cache la réalité d'une drogue légale mise sur le marché et qui en fait détruit le patient beaucoup plus qu'elle ne le disait...

Que faut-il pour qu'une prise de conscience ait lieu afin que l'on n'essaie plus d'effacer les symptômes d'une maladie mentale mais que l'on s'intéresse vraiment aux causes... Que l'on veuille agir sur les causes ?

Mais il est plus simple de "droguer" une personne que de la guérir et même si on "perd le patient" en faisant cela.

Hemingway après un "brillant" traitement, notamment par électrochocs, rentra chez lui... Et la fameuse balance "bénéfice/risque", qui l'a réglée ?... Il se suicida...

Il a dit : "Quel est le sens d'avoir ruiné ma tête et effacé mémoire, qui est mon capital et ainsi m'empêcher de travailler ? C'était une cure brillante, mais nous avons perdu le patient"...

Christian CAVALLI
Président de l’Association Sidaventure