Société : Quels droits pour les malades du SIDA ?


Les PVVIH (Personnes vivant avec le VIH/SIDA) se donnent un mal de chien pour faire respecter les droits dans la société. Devant l’ampleur de ce phénomène, le ROSIGUI (Réseau des ONG de lutte contre les IST/ VIH / SIDA) se donne les moyens de participer au renforcement des capacités des animateurs des ONG et autres intervenants dans la lutte contre les IST/ VIH / SIDA en droits humains.
Le ROSIGUI est résolument engagé dans la sensibilisation des populations par rapport aux notions comme citoyenneté, devoir et droit. Il faut dire que la nécessité de prise en charge thérapeutique, sociale et le respect des droits des PVVIH font partie des domaines d’intervention du ROSIGUI. Ce n’est pas tout. Il faut aussi dire que la prise en charge juridique et le respect des droits des personnes infectées et affectées est une préoccupation du réseau. Pour Dr. Fatoumata Binta Diallo, coordinatrice nationale de prise en charge sanitaire des IST/VIH/SIDA, l’un des objectifs généraux du plan d’action annuel de ROSIGUI consiste d’une part, à accroître la capacité des membres des ONG, des leaders religieux, du personnel de santé et des syndicats, et d’autre part, à organiser des campagnes de vulgarisation sur les droits humains et VIH/SIDA. Il est établi que le ROSIGUI a à son actif trois réalisations dont l’élaboration et la validation d’un guide national de formation en droits humains et VIH/SIDA, la formation de 23 formateurs des ONG en matière de droits humains et la tenue d’une table ronde sur les droits humains et VIH/SIDA. Le message de la présidente du réseau, Dr Fatou Barry, se veut porteur d’espoir pour tous les malades de la pandémie du siècle. « Il ne faut pas que les malades du SIDA soient mis en marge du développement social », a-t-elle dit.