Sida : Remède d'herbe malgache contre le virus testé en Ile Maurice Un remède fait avec des herbes malgaches, a supposé être capable de guérir le sida, avait réussi avec succès l'épreuve clinique à l'île Maurice, ont rapporté lundi des médias locaux.
Le medicament JMAR 1, decouvert par Jean Nicol Giuliano Ramarovahiny, phytotherapeute, était testé avec succès sur sept malades à Maurice, a rapporté lundi le quotidien L'Express de Madagascar.
Des signes cliniques du sida sur les malades étaient complètement disparus après avoir pris le remède.
Un mélange de neuf herbes qui ont été utilisées par de neufs différents tribus malgaches depuis plus de 110 ans, a dit Ramarovahiny.
"Les tâches, les ganglions, bref presque tous les symptômes présentés par les malades du sida ont disparu et tous nos patients ont repris du poids", ajoute-il.
Dr. Naidu Pyndiah, le médecin clinicien qui a surveillé la première phase de l'épreuve, a aussi rapporté «quelques efficacités du traitement reçue par les malades atteint du VIH dans le premier procès clinique en île Maurice ».
Encouragé par les résultats initiaux du remède, le ministre de Santé et du Planning Familial, Henri RANAIVOARISOA, a convenu de faire la deuxième phase d'épreuve clinique de JMAR 1 dans la grande île de l'océan indien par une équipe médicale menée par Professeur Mamy Randria, médecin référent, chef du service des maladies infectieuses sous le ministère de Santé et du Planning Familial.
Le remède devrait être testé avec 120 à 200 malades.
Les analyses en laboratoire effectuées après le traitement font par ailleurs état de charges virales négatives. «Un homme de 32 ans avait par exemple une charge virale de plus de 68 000fg/ml, mais après traitement, le virus était indétectable dans son sang», poursuit le phytothérapeute, fier de sa découverte.
En France, d'après L'Express, la remède a déjà convaincu l'Association
Sidaventure, une association française ant-sida qui a demandé aux PVVIH de participer à la deuxième phase d'épreuve.
Cependant, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a toutefois mis en garde contre cette proposition. Selon l'agence, le protocole pourrait entraîner un danger pour la sécurité des PVVIH dans la mesure où il préconise l'arrêt de la prise des anti-rétroviraux (ARV).
Une inquiétude que partage Firinga Johnson, le président du réseau des associations de prise en charge des PVVIH, Mad'Aids, et séropositif lui-même a donner un conseil aux malades de continuer à prendre ARVs pour qu'ils puissent avoir la resistance contre le virus du sida.
Pendant son voyage récent à île Maurice, Johnson a contacté les malades sur qui le traitement a été fait pour la première fois. Les patients lui ont confirmé l'efficacité de ce remède contre signes cliniques et charges virales