Sa thèse sulfureuse sur le sida nous apporte le mérite de pointer nos méconnaissances sur le sujet. Duesberg publie dans le journal Cancer Research sa thèse à peine croyable: la science aurait fait complètement fausse route, le VIH ne serait qu'un virus inoffensif et en aucun cas l'agent responsable du sida.
Professeur de Biologie Moléculaire et Cellulaire à l'Université de Californie, Berkeley. Née le 2 décembre 1936.
En 1984, le biologiste Robert Gallo et le gouvernement américain annoncent la découverte du virus du sida. Gallo prononce des phrases étrangement prophétiques, lors d'un congrès, pour présenter son collègue et ami Peter Duesberg. Après avoir fait I'éloge de ce chercheur considéré comme un des meilleurs spécialistes mondiaux des rétrovirus, Gallo ajoute: " Il y a , chez lui quelque chose d'aussi important que ses recherches. Peter Duesberg est doué d'un sens critique hors du commun qui nous force souvent à regarder à deux fois, et même à trois fois, des conclusions que beaucoup d'entre nous considéraient comme définitives. Ses critiques posent parfois un problème majeur à ceux qui le connaissent mal. Quand est-il vraiment en train de débattre ? Quand se fait-il plutôt l'avocat du diable ? Et quand est-il le diable lui-même ? "
Plusieurs prix seront décernés à Duesberg au cours de sa carrière :
- Prix Merck 1969.
- Prix Annuel des Scientifiques de Californie 1971.
- Premier Prix Annuel du centre médico Américain en oncologie.
- Prix au Chercheur Externe, instituts nationaux de santé, 1986.
- Académie Nationale de Sciences, choisi en 1986.
- Fogarty Scholar Resident dans l'Institut National de la Santé,Bethesda, MD, 1986-1987.
- Wissenschatspreis, Hanovre, l'Allemagne, 1988.
- Lichtfield Lecturer, Oxford, l'Angleterre, 1988.
- C J Watson Lecturer, hôpital Abbott Northwestern, Mineapolis, 1990.
- Professeur distingué, Université Nord de Texas, Denton, Texas, 1992.
- Schaffer Alumni Lecturer, Université de Tulane, nouvelle Orléans,1992.
- Constance Ledward Rollins Lecturer, Université de New Hampshire,Durham NH, 15 décembre 1992.
En 1968-1970 il a démontré qui le virus de la grippe possède un génome segmenté.
Il a isolé le premier gène du cancer pendant son travail sur les rétrovirus en 1970, et il a effectué la carte de la structure genétique de ces virus.
Mais voilà, en 1987 : Peter Duesberg publie dans le journal Cancer Research une thèse à peine croyable: la science aurait fait complètement fausse route, le VIH ne serait qu'un virus inoffensif et en aucun cas l'agent responsable du sida. Très vite, Duesberg perd tous ses crédits de recherche, mais il s'obstine. Aujourd'hui, non seulement son hérésie ne s'est pas résorbée, mais elle a essaimé. Il est soutenu par d'autres chercheurs, des activistes, des associations de malades, des revues militantes. Aux Etats-Unis, on les appelle les reappraisers, ou HIV-refuseniks, ou dissidents, ou renégats. En France, ils s'intitulent les " repenseurs ".
Il a proposé comme alternative, l'hypothèse que les diverses maladies du SIDA serait causées par la consommation de drogues et d'AZT, qui sont prescrit pour prévoir ou traiter le SIDA.
Sur quoi s'appuie son argumentation ? Essentiellement sur des incohérences par rapport aux données classiques de la virologie. Aucun virus ne s'est jamais comporté comme ce que relatent les spécialistes du sida à propos du VIH. Normalement, un microbe qui infecte un organisme jusqu'à provoquer une maladie grave doit proliférer dans le sang ou les tissus infectés et se détecter facilement, tellement les particules virales sont nombreuses. Or, le VIH fait tout le contraire: il est pratiquement indécelable, même chez les sidéens en phase terminale. Donc, soit le virus est présent en très petites quantités dans l'organisme, soit il est tapi dans des cachettes qu'on n'a pas encore découvertes. Mais dans les deux cas, on a du mal à expliquer comment il arrive à provoquer la destruction massive des cellules immunitaires. Il y a d'autres singularités, comme la latence de plusieurs années, le fait que le VIH cultivé en laboratoire sur des Iymphocytes T ne détruise pas ses cellules hôtes, ou les cas de sida atypiques qui se déclarent chez des patients séronégatifs.
Voici ce qu'il en dit : " Je propose que le SIDA n'est pas une maladie contagieuse provoquée par un virus ou un microble classique, car aucun virus ou microbe ne mettrait en moyenne 8 ans pour provoquer une première maladie, ni ne toucherait de façon sélective uniquement les individus qui ont habituellement un comportement à risque, ni ne serait capable de provoquer un cumul de plus de 20 maladies dégénérescentes et néoplastiques. Un virus ou un microbe classique ne pourrait pas non plus survivre s'il était transmis de façon aussi inefficace que le SIDA et tuait son hôte au cours du processus. Les virus classiques sont soit hautement pathogènes et faciles à transmettre, soit non-pathogènes et latents et par conséquent très difficiles à transmettre. Il existe également des virus ou des microbes classiques qui provoquent des maladies secondaires ou même primaires longtemps après l'infection, mais seulement lorsqu'ils sont réactivés dans de rares cas de déficiences acquises du système immunitaire. De telles infections opportunistes sont la conséquence plutôt que la cause de l'immuno-déficience."
En réponse à cette opinion, on fait souvent remarquer que les risques liés au SIDA existent depuis longtemps, alors que le SIDA est censé être un nouveau syndrome. Cependant, cet argument ne prend pas en considération le fait que les groupes à risque principaux - homosexuels et consommateurs de drogue par voie intraveineuse - sont devenus apparents et acceptables aux Etats-Unis seulement durant les 10 à 15 dernières années, à peu près au même moment où le SIDA a commencé à apparaître. L'acceptabilité a facilité et probablement accru les comportements à risque, d'où la fréquence des nombreuses maladies maintenant appelées SIDA. Il a été signalé que la consommation accrue de drogues avait fait augmenter le nombre de décès liés à la drogue, même si l'interprétation préférée était celle de contaminations par le VIH non-confirmées. D'ailleurs, la permissivité particulière à l'égard de ces groupes à risque dans les métropoles a encouragé le regroupement des cas nécessaire à la détection du SIDA. En outre, il a été indiqué que le dépérissement, la fièvre et la diarrhée en Afrique n'étaient pas une nouvelle épidémie, mais des maladies anciennes sous un nom nouveau, provoquées par des agents infectieux déjà connus et par la malnutrition.
(Extraits de "Proceedings of the National Academy of Sciences", vol. 80, pp. 755-764, février 1989)
Mais alors, pourquoi un tel consensus autour du VIH ? Duesberg incrimine la communauté des spécialistes des rétrovirus qui avaient obtenu des crédits considérables pendant la " guerre contre le cancer " lancée par Richard Nixon en 1972. Leur quête ne donna pas les résultats escomptés et ils se jetèrent sur la piste du sida pour faire oublier leur fiasco et rentabiliser leurs équipements. Il y avait urgence, ainsi que beaucoup d'argent et de prestige en jeu. Ils n'hésitèrent donc pas à donner de sérieux coups de pouce à la méthodologie traditionnelle. Et puis, une fois la machine lancée, avec pour carburant les investissements colossaux des pouvoirs publics et de l'industrie pharmaceutique, plus question de renverser la vapeur.
Pour Duesberg, I'effondrement immunitaire qu'on nomme " sida " n'est pas une maladie infectieuse, mais un syndrome toxique dû surtout à l'usage prolongé des drogues récréatives par les homosexuels comme par les toxicomanes. Dans le cas des hémophiles contaminés, il accuse les transfusions sanguines répétées qui attaquent l'immunité. Quant aux Africains, ils seraient diagnostiqués à tort et à travers et mourraient simplement des maladies habituelles dues à la misère et à la malnutrition. Enfin, parmi les coupables de l'ombre, il y aurait l'AZT et d'autres médicaments très toxiques, censés lutter contre le virus, mais produisant eux-mêmes tous les symptômes typiques du sida.
David Rasnick, un biologiste californien, dont les travaux ont permis de mettre au point les nouveaux médicaments à base d'antiprotéases, donne raison à Duesberg et déclare que ces agents anticancéreux n'auraient jamais dû être administrés aux séropositifs.
Les "repenseurs" (scientifiques dans la lignée de Duesberg) soulignent toujours la nécessité du safe sex, vu son importance dans la lutte contre la contagion des autres maladies vénériennes classiques ainsi que dans le contrôle des grossesses non souhaitées. Par contre, on pourrait ajouter de nombreux points qui amplifient encore considérablement les "incohérences" du VIH par rapport aux données classiques de la virologie.
1) Personne n'a jamais réussi à démontrer au microscope électronique la moindre particule rétrovirale dans le sang de malades présentant une prétendue "charge virale" élevée;
2) Aucun des textes publiés par les Nations Unies sur les droits humains de personnes « diagnostiqués VIH+ » ne tient compte du fait que la formule (élevée au rang de dogme) « HIV = maladie infectieuse = SIDA = mort » est basée sur des HYPOTHÈSES et non sur des études respectant la rigueur scientifique. Nul ne sait sur quelles publications scientifiques s'appuie ce dogme. Jamais nos organismes internationaux qui diffusent ce dogme à outrance n'ont fait savoir sur quelles publications scientifiques ils s'appuient.
3) Les tests de la "séropositivité" ne démontrent pas un processus d'infection virale. Ils démontrent uniquement la présence d'un taux élevé d'anticorps non spécifiques;
3) Les effets secondaires des « traitements » antiviraux sont les mêmes que les symptômes « officiels » du SIDA.
5) La mortalité des hémophiles séropositifs a très soudainement augmenté en 1987, c'est-à-dire exactement l'année durant laquelle on a commencé à administrer l'AZT.
6) Depuis 1984 l'industrie pharmaceutique a la main-mise sur le traitement chimique du SIDA à l'exclusion de toute autre possibilité.
La coïncidence est étonnante ?...
Par contre, il faut savoir que l'existence de survivants à long terme non-médicalisés est un phénomène trop souvent occulté par l'orthodoxie et les médias.
Alors, une seule question se pose : pourquoi soigner l'hypothétique virus du Sida, et non pas la maladie opportuniste ??? Celle-là même qui tue ! Pourquoi ???
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Le professeur Duesberg est membre de l'Académie Nationale des Sciences... Cela n'est pas rien !!!