Soigner le sida avec des plantes ?
Témoignage d'une expérience vécuel' Association Anamed (Action pour la Médecine Naturelle) a été crée sur l’initiative du pharmacien allemand Hans-Martin Hirt en collaboration avec des guérisseurs africains. Témoignage :
Martin: En 1996 nous avons appris que le principe actif de l´artemisinine a été breveté contre la malaria.
C’est pourquoi nous avons testé le thé - et voilà, il s´est avéré aussi efficace que les comprimés. Plus tard, nous avons appris que l´artemisinine a été breveté contre le cancer. Nous avons testé le thé – et voilà la vie de quelques patientes au moins a été prolongée de manière décisive.
En 1998, Monsieur Xuande Luo a fait breveter l´ artemsinine contre le SIDA. Il affirma que l´artemisinine est un médicament antirétroviral à basse toxicité. Qu’est-ce qui nous parut donc le plus naturel de faire que d´essayer ici aussi le thé? Vous l’avez testé
Maike: Entre-temps chez une centaine de patients avec succès.
Personne C: Nous sommes solidaires à notre groupe Kaza Roho ici.
Martin: Qu’est-ce que cela veut dire?
Peter: Kaza Roho signifie: „Sois courageux et fort", c’est un groupe d’entraide de personnes séropositives, environ 35 à Musoma et environ 15 à Bunda, elles se rencontrent deux fois par semaine, voire plus souvent.
Martin: Onze personnes de votre groupe sont venues aujourd’hui pour informer à ce séminaire. Quelqu’un peut-il (elle) nous raconter un épisode de sa vie ?
Personne F: J’ai 20 ans et suis mariée depuis l’âge de 16 ans. Quand mon deuxième enfant est mort, ma santé a décliné: tuberculose, malaria, douleurs abdominales; de plus, je ne voulais plus manger. Ma mère m’a portée à l’hôpital, car je ne pouvais plus marcher. Là, on m´a administré des médicaments contre la
tuberculose, mais rien contre la maladie du SIDA, car j’étais trop faible pour cela. Naturellement, mon mari (un chauffeur) m’a abandonnée et a pris une nouvelle femme. Alors quelqu’un m’a parlé du groupe de Kaza Roho, je participe aux réunions depuis un an, je peux maintenant marcher librement sans canne, je me sens
forte à nouveau. Je prends du thé d’artemisia, des feuilles de moringa, de la pommade d’artemisia. Je n’ai pas besoin de ARV (médicaments antirétroviraux), (d’habitude sous forme de comprimés), je sais qu’ils sont gratuits, mais je n’en ai pas besoin.
Martin: Vous semblez comme Pierre et Paul... Qu’est-ce que vous avez en commun?
Personne C: Nous sommes tous séropositifs. Gravement malades, nous avons rencontré ce groupe et aujourd’hui, nous ne nous distinguons pas ou à peine du reste de la population. Quelques-uns d´entre nous travaillent de nouveau dans la maison, certains ont commencé un travail. Qu’est-ce qui nous unit de plus?
Maintenant nous ne vivons plus dans colère, mais dans l’espoir, dans la gratitude envers le Créateur qui a crée des plantes merveilleuses et des possibilités pour nous. Quoi encore? Eh oui, des patients atteints du SIDA, nous sommes devenus enseignants du SIDA : Nous organisons des séminaires pour les malades et les
personnes en bonne santé.
Personne A: Et parfois, nous gagnons quelque revenu par notre enseignement (rit)!
Martin: Qu’est-ce que vous recommandez, alors,dans votre enseignement ?
Personne D: Nous disons, faites vous tester. Si vous êtes séropositifs, commencez la thérapie d´artemisia-moringa tout de suite. Plus tôt vous commencez, plus la chance que vous n’aurez pas besoin de ARV (médicaments antirétroviraux) est élevée.
Martin: Qu’est-ce qui est donc si grave avec les ARV?
Personne E: En 2002, j’avais la diarrhée, des vomissements, de la fièvre, le SIDA. J’ai reçu des ARV et des antibiotiques. J´ai perdu des forces, mon
poids a baisse à 37 kilos. Maintenant je prends, en plus des ARV, du thé d’ artemisia et du moringa et j’ai n’ai plus de fièvre, plus de vomissements, plus de diarrhée et je pèse environ 56 kilos.
Martin: Quel est votre programme dans le groupe?
Personne C: Nous nous encourageons mutuellement, prions et mangeons ensemble, échangeons des conseils et surtout – nous produisons des médicaments : du thé d’artemisia, de la poudre de moringa, de la pommade au chili contre les rhumatismes, de la pommade contre les hémorroïdes etc.
Martin: Pouvez vous aussi vendre vos médicaments aux gens séronégatifs?
Personne C: Pourquoi pas? Cela nous apporte un peu de revenus. Mais plus important: nous pouvons fabriquer nos propres médicaments et ne sombrons pas dans la mélancolie. Et les patients très gravement malades reprennent courage, quand ils nous voient si sains et joyeux – A l´époque, nous sommes arrivés ici
presque incapables de marcher.
Personne D: Je tiens à nouveau le ménage pour ma famille, avant j’étais une charge pour elle.
Martin: Alors les services publics devraient vous féliciter! Maike et Peter, vous devriez recevoir le prix Nobel.
Maike: La réalité est tout autre: à l’hôpital local, on fait de la publicité contre nous. On dit que notre groupe ment en affirmant que l´on peut prolonger la vie avec artemisia et moringa.
Philip: Les cliniques sont beaucoup trop fières de leurs comprimés antirétroviraux pour travailler avec nous. Mais tout de même : un médecin de l´hôpital m’a récemment envoyé un patient, de nuit, bien sûr.
Martin: Dans le cadre de nos projets anamed à l’intérieur de la République du Congo, naturellement cent pour cent des patients atteints du SIDA prennent artemisia, parce que le plus souvent, des ARV (médicaments antirétroviraux) ne sont pas disponibles du tout. Mais chez vous, c’est autre chose. Les patients peuvent décider librement, car dans votre groupe, non seulement le traitement «chimique», mais aussi le traitement «biologique» est gratuit.
Maike: Dans le groupe, nous avons actuellement 35 membres atteints du SIDA. Chacun peut décider luimême de son traitement. Ils se sont décidés ainsi :
7 personnes: artemisia + moringa
2 personnes:artemisia + moringa + aloès
2 personnes: artemisia + moringa + septrim (antibiotique)
15 personnes: artemisia plus moringa + ARV
3 personnes: artemisia plus moringa + aloès + ARV
5 personnes: artemisia plus moringa + papaye + ARV
Jusqu’à présent, une autre personne a pris seulement des ARV, mais a commencé aujourd’hui avec artemisa, après que les doutes que l’hôpital lui avait mis en tête aient été dissipés. Autrement dit, un tiers des patients vont si bien qu’ils se débrouillent avec des recettes d’anamed; deux tiers des patients préfèrent l’addition des comprimés antirétroviraux.
Martin: L’année dernière, il y en avait beaucoup moins qui ont reçu les ARV.
Peter: Bien sûr, entre-temps les ARV sont gratuits du moins ici en Tanzanie, dans ce cas personne ne veut laisser échapper cette chance.
Patient D: Mais il y a des régions du pays où les médicaments ne sont pas disponibles. Et dans d’autres pays d’Afrique il n’ y a pas de ARV du tout, ou seulement des falsifications, ou seulement contre beaucoup d’argent.
Patient C: Mais l´on ne nous donne les ARV seulement si le nombre de cellules CD4 atteint moins de 200.Si donc un patient arrive à la clinique avec 201 cellules CD4, il n’a pas eu de chance. Et c’est l’avantage de l’artemisia. Nous pouvons toujours la prendre, et ce quelle que soit le nombre des cellules CD4!
Patient E: Pendant plusieurs années, je me suis très bien débrouillé en ne prenant seulement qu´artemisia et moringa. Mais ces derniers temps, j’ai eu une aggravation, depuis lors je prends les ARV en plus.
Martin: Une organisation en Allemagne critique anamed: elle affirme qu´ en administrant l’artemisia «peu scientifique» au lieu des ARV «scientifiques», nous faisons traîner le succès du traitement, et risquons ainsi la vie du patient......
Peter: Mais non. Beaucoup de patients sont en si mauvais état, si sous-alimentés, si décharnés, que si on leur administrait des ARV, ils mourraient tout de suite des effets secondaires. C’est pourquoi nous les remettons sur pied avec moringa, renforçons leur système immunitaire avec artemisia, puis décidons ensuite avec le patient s´il a besoin des ARV en plus.
Martin: Il serait tellement important d’enregistrer exactement tous ces traitements, les succès, les échecs ..
Peter: À vrai dire, notre état financier est si limité que nous ne pouvons pas nous permettre de faire travailler des statisticiens supplémentaires. Ceci pourrait être réalisé avec 50–100 Euros par mois!
Martin: Je voudrais bien essayer de trouver des bailleurs de fonds ici. Nous avons justement le problème que la médecine moderne nous reproche toujours de ne pas avoir études cliniques, mais naturellement, elle ne veut jamais financer ces études
elle-même. L’industrie ne gagne rien sur une herbe que chacun peut planter lui-même dans son propre jardin, même l’État ne reçoit ni taxe d’importation, ni
taxe sur la valeur ajoutée. Donc nous viserons sur de petites «études d’observation» éternellement - même si, grâce à l’internet, avec des conséquences à l´échelle
mondiale. Peter, peux-tu expliquer brièvement les différents médicaments d’anamed ?
Peter:
Artemisia:
En tant que thé, un litre d´eau bouillante sur 5 g feuilles séchées par jour au stade aigu, puis 250 ml d’eau sur 1,5 g au stade chronique.
Aloès: 1-3 x par jour une cuillerée à café de gel d’aloès frais
Papaye: 1 x par jour 1-3 cuillerée(s) à café de graines pilées (fraîches ou séchées)
Moringa: Mélangez 3 x par jour 1 cuillerée à café de feuilles pulvérisées au repas.
Tous prennent alors des préparations supplémentaires d’anamed comme thérapie symptomatique, voir livre du SIDA anamed.
Maike: La semaine dernière, une patiente atteinte du SIDA m’a rendu visite avec une plaie grave et une bronchite. Je lui ai recommandé de mettre du sucre de papaye sur la plaie et de boire du thé d’eucalyptus. Aujourd’hui, je l’ai rencontrée de nouveau: la plaie était presque fermée, la bronchite pratiquement disparue.Personnellement, cela m’a très impressionnée.
Martin: Nous transmettons vos résultats toute de suite! Alors, des réactions enthousiastes sont déjà arrivées du Malawi, du Congo etc.! anamed Afrique du Sud
a construit une clinique artemisia pour le traitement du SIDA avec 20 lits et veut
agrandir la clinique à mille lits. Le jardin artemisia de la clinique couvre 3 hectares.
Philip: Nous pourrions traiter tant de patients atteints de malaria et du SIDA, mais comment faire, quand nous devons lutter nous-mêmes, sans salaire, pour la survie de notre propre famille ?
Peter: On devrait se renseigner auprès de Bill Gates !...
Martin: Nous l’avons déjà fait. Mais Bill Gates ne distribue pas son argent à des personnes privées, mais seulement par des organisations. "The Global Fund" ne peut pas nous aider financièrement, parce que nous ne travaillons pas en tant qu´organisation gouvernementale et "Medicines for Malaria Venture" ne peut pas
nous aider financièrement, parce que nous ne travaillons pas avec l’industrie. Mais puisque ni l’industrie européenne ni les gouvernements africains ne s’intéressent à l’aide pour les plus pauvres des pauvres ; le chat se mord la queue, ou autrement dit: Bill Gates empêche personnellement son succès.
Philip: À cette occasion les organisations pourraient économiser beaucoup d’argent.
Martin: C’est exactement ce que je ne comprends pas non plus. Des milliers d´organisations demandent des dons en argent pour le financement de médicaments contre le SIDA mais elles n´examinent pas nos résultats, un tiers des patients ne veut pas de ARV du tout, même s’ils sont gratuits pour le patient,
Ou autrement dit: au lieu de dépenser 6 milliards de dollars par an, on pourrait économiser 2 milliards de dollars avec les résultats de cette discussion et les investir dans la prévention? Nous verrons si quelqu'un s’ intéresse à cela.
Maike: Nous ne faisons pas de secrets. Tout médecin intéressé peut nous rendre visite ou participer à nos séminaires anamed à Musoma.
Une équipe de télévision de la chaîne allemande ARD est passée ici, puis un groupe de médecins des États-Unis...Des groupes qui non seulement veulent observer comment nous travaillons mais aussi nous offrir leur soutien sont invités de tout coeur ! Contact 00255-784-637611,
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Peter: Mais nous serions aussi prêts à traiter des patients d’Amérique et d’Europe. Ils pourraient loger à l’hôtel à leurs propres frais à Musoma et se faire soigner à un prix beaucoup plus bas que celui qu´ils devraient payer chez eux. Contact: 00255-784-454778 ou encore
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Martin: Je transmettrai tout cela volontiers. Je vous remercie beaucoup pour votre volonté de partager avec nous vos souffrances et votre joie.
source :
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Ven 19 Oct 2012 - 11:48 par Kristal