C'est le nombre des malades qui produit le chiffre d’affaires de l'industrie du médicament.
HYPOCRISIE du SYSTÈME
Un individu n'a-t-il de valeur que s'il est pauvre et malade ?
(Plus il y a de malades, plus l'industrie du médicament fait de profit.)
Pourquoi faut-il fabriquer des malades ?
La logique serait de penser qu'il y a toujours "bien assez de malades comme cela !"
De dire qu'il n'y a pas lieu de se préoccuper d’un pareil problème.
De plus, il est intéressant de savoir que le financement des Hôpitaux Publics est assuré par une Dotation Globale. (Somme forfaitaire qui est versée par la Sécurité Sociale.)
À l’origine, ce moyen de financement des hôpitaux avait été décidé pour décourager le remplissage abusif. Finalement, ce sera tout le contraire.
La Dotation Globale (somme forfaitaire), dont le montant est fixé par les Préfets (Les Arrêtés préfectoraux), ne prend jamais en compte le taux de remplissage des lits, ni la condition d'assuré (ou pas) des malades
(1).
L'argent entre donc dans les Hôpitaux Publics et, en absolu, un hôpital pourrait matériellement fonctionner sans aucun malade. (Il existe d’ailleurs un exemple connu où pendant des années un service entier en psychiatrie a fonctionné sans aucun malade.)
Oui ! Mais voilà ! L'argent entre dans les hôpitaux, c'est vrai ! Mais, sans malade, l'argent n'en ressort pas !
Pour que l'argent ressorte des Hôpitaux Publics, il faut des malades.
(Les malades sont la composante incontournable entre l'énormité des budgets sociaux et l'immensité du profit médico-pharmaceutique. Des centaines de milliers de lits sont à remplir.)
Rien n'est plus simple
Lorsque l'on dispose du pouvoir, on contrôle l’industrie du médicament. On a main mise sur le capital de la Dette publique. On dispose donc des médias, des syndicats, des politiques, des associatifs.
Rien n'est plus simple que de remplir les hôpitaux !
Il suffit de transformer les bien portants en malades.
Les habitudes sont prises. Les représentants du corps médical utilisent couramment l'expression imagée "pute et maquereau" pour qualifier le rapport "médecin-pharmacien".
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1) La morale est sauve, les personnes hospitalisées qui ne disposent pas de la couverture Sécurité Sociale sont prises en charge par l'Aide Sociale. (Aujourd'hui, la CMU pour certains, voire l’AME pour les autres.)
L'ombre au tableau, c'est que les hôpitaux additionnent volontiers l'Aide Sociale à la Dotation Globale obtenant ainsi des prix de journées pharaoniques face à la réalité des charges. (Merci, les plus démunis.)
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