Les jeunes camerounais s’impliquent de plus en plus dans la prévention du Sida au Cameroun.

Finie l’époque du Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux, ou du poison lent lancé au village, les jeunes camerounais ont admis l’existence de la pandémie du Sida et les mentalités ont tellement évolué qu’on assiste aux témoignages des séropositifs à visage découvert.

A l’occasion de la 21ème journée mondiale de lutte contre le sida célébrée ce 1er décembre 2008, les jeunes ont également organisé des marches de sensibilisation et de multiples campagnes de dépistage du Sida.

Les chiffres annoncés à l’occasion de cette 21ème journée mondiale de lutte contre le sida sont alarmants.

Près de 33 millions de personnes vivent officiellement avec le virus du sida dans le monde
2000 nouveaux cas d’infection sont enregistrés chaque jour dans le monde.
Pour le cas du Cameroun, le comité national de lutte contre le sida déclare :

L’existence de près de 600.000 malades du sida déclarés sans compter les personnes qui ignorent leur séropositivité ou celles qui se cachent.
De 2003 à 2007, 390.000 camerounais sont officiellement morts des suites de Sida.
Après avoir fait l’objet de plusieurs tabous, le Sida impose sa réalité par le nombre sans cesse croissant de nouveaux cas de contamination. Les initiatives camerounaises pour enrayer le virus du Sida ne manquent pas.

On peut citer les recherches du Pr. Poudi Ngollè ou encore le vaccin thérapeutique dénommé Vanhivax du Dr. Anomah Ngu qui tarde à obtenir l’onction de la communauté scientifique internationale.

En attendant qu’un médicament ne soit trouvé au Sida, la prévention vaut mieux que la prise en charge.

A propos de l'auteur Anne-Mireille NZOUANKEU
Anne-Mireille est une jeune journaliste qui a fait ses armes à Camer.be, au quotidien camerounais "Le Jour" avant de rejoindre l'aventure 20mai.net