Les microbes auront le dernier mot La phrase est de Louis Pasteur. Il savait de quoi il parlait. Et c’est l’institut Pasteur qui en 1983 a identifié le virus du sida. Peter Piot a repris cette phrase «
les microbes auront le dernier mot » lors d’une série d’émissions concernant le Sida, sur
France culture commencée le 7 juin dernier.
lien Il dénonçait l’incroyable manque de réaction des pouvoirs publics, lors de l’apparition du virus, il y a maintenant 29 ans, (il a été décrit pour la première fois en 1981) et affirmait que si à l’époque on avait pris conscience de l’importance de cette menace, on n’en serait pas là aujourd’hui.
Peter Piot est docteur en Médecine, titulaire d’un Phd en microbiologie et il est l’un des membres fondateurs d’
ONUSIDA dont il a été directeur exécutif.
lien Pour 2 millions de morts (en
2007) de cette maladie, 500 000 personnes étaient natifs d’Afrique du Sud, et
Patric Piot affirme qu’il faudrait trouver 7 milliards de dollars pour endiguer réellement la pandémie.
Il existerait pourtant des alternatives.
En
2005, un docteur,
Abdelmadjid Zendani prétend avoir guéri 4 personnes atteintes du Sida, grâce à un remède miraculeux.
lien La même année, on apprenait dans la revue médicale «
the Lancet » que des chercheurs avaient utilisé avec succès l’acide valproïque pour affaiblir le virus HIV dormant dans le corps.
lien En
2006,
Hiroaki Nanba, professeur à l’université de
Kobe, au Japon défend l’efficacité des plantes médicinales pour renforcer ou réactiver le système immunitaire.
Certains scientifiques utilisent même des champignons pour lutter contre le VIH (
lentinus edodes,
ganoderma lucidom,
grifola frondosa).
Différentes universités (Harvard Medical School USA, states Université of Sao Paulo, Brésil, Tulane Université School of Medecine USA, Baylor College of Medecine USA, Université de Kobe au Japon) ont démontré l’efficacité du
Beta Glucan, extrait de divers types de champignons, d’algues et de levures.
lienCe serait une bonne nouvelle pour ceux qui en Afrique, ne peuvent se payer les
ARV (anti rétro virus) et qui représentent 70% des populations mondiales infectées par le VIH.
En effet, le prix d’un traitement avec des
ARV est en moyenne de
500 € mensuels, ce qui n’est pas à portée de toutes les bourses.
lien Le
14 juillet 2007, le professeur
Mohamed Tahirou Barry affirme avoir découvert un remède contre le sida avec l’hypochlorite de sodium (eau de javel).
lien Le
26 octobre 2007 des chercheurs français avaient trouvé un moyen de bloquer la multiplication du virus VIH (immunodéficience humaine).
Il s’agit d’une approche nouvelle qui s’attaque aux mécanismes cellulaires utilisés par le virus, et non plus aux mécanismes propres au virus, et il devrait permettre de résoudre le problème de la mutation perpétuelle du VIH.
lien En
juillet 2008, un institut de recherche (
Images Appli) dirigé par le professeur
Andriamanalina Nirina prétend avoir découvert un remède contre le SIDA.
Il serait à base de plantes, mais n’a jamais pu être validé par l’
OMS.
En tout cas, cet institut certifie avoir traité 20 malades et avoir obtenu 100% de réussite.
lien Que l’
OMS ait refusé de valider cette trouvaille ne prouve rien, car l’on connait les errements de cette institution, notamment lors du H1N.
En
juillet 2009, on a découvert
Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny, inventeur du remède
JMAR 1, lequel est supposé guérir du sida. Un essai concluant à
Madagascar a poussé le Ministère de la Santé de l’Ile à autoriser la poursuite des essais.
lien On peut légitimement se poser la question du peu de médiatisation de toutes ces découvertes et s’étonner que des expertises indépendantes ne soient menées sur ces possibles découvertes.
En attendant, le sida est toujours là.
Ce qui est moins connu, c’est la polémique lancée par plusieurs scientifiques
Certains d’entre eux affirment que le virus du SIDA est inoffensif et que le SIDA n’est pas contagieux.
Walter Gilbert, prix Nobel de Chimie1980 déclare : «
Je ne serais pas surpris s’il y avait une autre cause du sida, et même qu’aucun VIH ne soit impliqué ».
lien Ces scientifiques pensent que le sida a probablement des causes toxiques.
Ils mettent en doute le fait que le sida soit provoqué par un rétrovirus dénommé VIH, et souhaitent que soient définies et réalisées des études épidémiologiques critiques.
Ces chercheurs qui se comptent par centaines ont déjà signé un manifeste.
lienEn attendant la lutte continue.
Le
Mondial de Foot vient d’être le théâtre d’une nouvelle polémique.
En effet, on vient d’apprendre par une alliance regroupant 10 importantes organisations sud-africaines de lutte contre le Sida que la
FIFA aurait interdit la distribution de fascicules d’information sur le VIH, ce que dément la
FIFA.
lien Décidément ce Mondial de foot commence très mal : après les révélations de corruption faites par
Andrew Jennings, cette nouvelle polémique ne va rien arranger.
lien Mais revenons à nos virus.
Virus et Bactéries sont regroupés sous le même terme de « microbes », et sont pourtant de natures très différentes.
Contrairement à la bactérie, le virus ne peut se reproduire tout seul, ne fait pas partie du monde vivant, et il est insensible aux antibiotiques.
lien On peut définir le virus comme un parasite des cellules constitué uniquement d’une enveloppe de protéines.
il exploite la « machinerie de production » des cellules les obligeant a en reproduire de nouvelles, qui iront infecter d’autres cellules.
lien Quant aux bactéries, on a tort de les mettre toutes dans un même sac.
Un peu comme si on condamnait la totalité de l’humanité pour quelques dictateurs ayant mis la planète à feu et a sang.
On oublie trop souvent que les bactéries nous sont souvent bénéfiques.
lienPar exemple, elles servent à la production du fromage, du yaourt, ou pour le traitement des eaux usées.
Les bactéries non pathogènes qui se trouvent dans notre estomac permettent notre digestion.
lien Elles peuvent aussi être utilisées pour la dépollution, tout comme le
Bacillus Thuringiensis qui peut décomposer certains pesticides qui sont dans nos champs, et elles aident à la formation du compost.
lien Un gramme de sol possède 40 millions de cellules bactériennes, et il y a un million de cellules bactériennes dans un millilitre d’eau douce.
lien Justement pour l’eau, en y intégrant du chlore, on détruit toutes les bactéries, les bonnes comme les mauvaises, et on fait de cette eau, une eau « morte ».
Pour cette raison et d’autres, des scientifiques de plus en plus nombreux pensent que le chlore devrait être purement et simplement interdit.
lien Il contient des
trihalométhanes (ou organochlorures) qui sont cancérigènes, se stockent dans les tissus gras du corps, et peuvent causer des mutations en changeant l’ADN, et en supprimant la fonction immunitaire.
Même les gels et autres produits bactéricides peuvent être dangereux.
lienCertains gels bactéricides sans rinçage ne sont pas à mettre entre toutes les mains.
lien C’est tout le problème des bactéricides qui est posé, car en mettant au point les antibiotiques on a éliminé indifféremment les bonnes et les mauvaises bactéries.
D’autant que l’on sait aujourd’hui que certaines bactéries ont développé une résistance aux antibiotiques.
On s’est aperçu qu’elles pouvaient réparer leur ADN lorsque celui-ci est endommagé.
lien On voit donc qu’il existe de multiples solutions pour traiter, retrouver la santé, et on peut s’étonner du peu d’empressement des laboratoires pharmaceutiques à se tourner vers des solutions alternatives.
La recherche du profit maximum en est peut-être la cause ?
Car comme disait mon vieil ami africain : «
Une main toute seule ne peut pas applaudir ».