Le 12/05/2011 est dit la plus grosse des conneries sur la recherche sur la prévention du SIDA !!!
« Les antirétroviraux empêchent la transmission du sida »
Hier, l’OMS et l’Onusida ont ainsi rendu publique une étude menée par les instituts nationaux de santé des États-Unis. Elle montre que «si la personne séropositive dans un couple adhère à la posologie du traitement antirétroviral, le risque de transmission du virus à son partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96%». «Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l’avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au premier rang des nouvelles options de prévention», a déclaré Michel Sidibé, directeur de l’Onusida.
«Cette avancée est cruciale car nous savons que la transmission par voie sexuelle représente environ 80% du total des nouvelles infections», a indiqué Margaret Chan, Directeur général de l’OMS.
Eradiquer l'épidémie en dix ans
«Les résultats produits par l’essai vont renforcer et étayer les nouvelles orientations que l’OMS publiera en juillet pour aider les personnes vivant avec le VIH à protéger leur partenaire.» Ce résultat est essentiel: il montre que le traitement est un outil prioritaire de prévention, à l’égal du préservatif. D’autant que cette étude n’est pas la première à le souligner: cela fait près de cinq ans que les travaux s’accumulent pour pointer l’effet préventif des traitements.
UN petit Rappel de quelques statistiques
Qui datent de quelques années déjà. Même sans l'annonce de cette nouvelle connue de tous ceux qui s'intéressent à ce sujet, il est déjà quasiment plus dangereux de monter dans un taxi que de faire l'Amour sans se protéger. Mais il faut continuer à se protéger pour ne pas attraper d'autres saloperies que le HIV.
Pour tempérer votre inquiétude, il vous faut connaitre les statistiques suivantes :
En cas de rapport avec un partenaire séropositif pour le sida :
1 - rapport sexuel anal réceptif (se faire sodomiser), probabilité par acte : 50 à 300 "chances" sur 10000 d'être contaminé.
2 - rapport vaginal réceptif, (femme pénétrée virginalement) probabilité par acte : 3 à 7 "chances" sur 10000 d'être contaminée.
3 - rapport vaginal insertif, (homme pénétrant virginalement une femme) probabilité par acte : 2 à 5 "chances" sur 10000 d'être contaminé.
4 - rapport anal insertif, (celui qui sodomise un homme ou une femme) probabilité par acte : 1 à 18 "chances" sur 10000 d'être contaminé.
5 - rapport oral réceptif avec éjaculation, partenaire masculin ou féminin (celui ou celle qui fait une fellation et qui reçoit le sperme dans sa bouche), probabilité inconnue, très inférieure aux probabilités ci-dessus si elle existe.
6 - rapport oral réceptif sans éjaculation (celui ou celle qui fait une fellation sans éjaculation ou un cunnilingus), probabilité inconnue, probablement proche de zéro.
7 - rapport oral insertif (celui ou celle qui bénéficie d'une fellation sans éjaculation ou un cunnilingus), probabilité inconnue, probablement proche de zéro.
Avec un partenaire de statut HIV inconnu, il faut multiplier ce risque par la probabilité que cet inconnu(e) soit HIV positif, soit 1/1000 dans la population générale, mais beaucoup moins par exemple pour un(e) toxicomane intraveineux, ou un homme homo ou bisexuel.
Par exemple, le risque global estimé de contamination HIV pour un rapport vaginal réceptif avec un inconnu présumé non homosexuel non toxicomane est d’une "chance" sur un million.
J'imagine aisément....
Un(e) ministre de la santé française se vanter de pouvoir et nous dire vous voyez où tous nos efforts nous ont conduit, souriant (e) élégant(e)devant les caméras installées au pied d'une passerelle appuyée très délicatement sur le flanc d'un avion glissé dans un préservatif géant !
Eradiquer la maladie signifie dans un seul pays (signé : l'Organisation Mondiale de la Santé).
"Tout cela rejoint les études prospectives de l'OMS montrant que si dans un pays donné on traitait toutes les personnes touchées par le virus, on arriverait en dix ans à éradiquer l'épidémie".
"Dans un pays donné", on peut atteindre l'objectif proposé par l'OMS.
Pour repérer et traiter toutes les personnes touchées, il faudrait :
- un dépistage obligatoire et incontournable,
- une réelle obligation de soins (style inoculation régulière de patchs),
- la traque et la trique pour les malades qui ne se soignent pas ou mal, quelle qu'en soit la raison (effets secondaires, négligence, dépression, malignité, crainte du fichage, déni...),
- de hauts murs à l'israélienne pour empêcher toute immigration clandestine de séropositifs,
- la mise en quarantaine de toute personne arrivant de l'étranger jusqu'à des tests probants de non-contamination.
C'est à dire qu'on changerait de société au risque du totalitarisme.
"si la personne séropositive adhère à la posologie du traitement" dit aussi le texte. Adhérer à la posologie. Quelle posologie ? Il y a différentes posologies possibles et ça évolue sans cesse.
Il y a peut-être un biais dans cette étude très optimiste. Les bons patients qui se traitent correctement constituent une élite, puisqu'ils ont pu payer et suivre les protocoles médicaux. Certains dans cette élite ont peut-être évité les rapports sexuels les plus risqués (génitaux et anaux), ou utilisé des préservatifs (ils peuvent se les payer s'ils s'offrent les coûteux soins contre le VIH). De plus à la longue la maladie peut rendre le patient moins actif sexuellement.
Il se peut que l'OMS nous refasse là le coup de la fameuse grippe H1N1 de madame Bachelot. C'est à dire la promotion des laboratoires américains. Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est de voir l'OMS, organisme mondial, proposer de traiter à l'échelle d'un pays (c'est à dire d'un pays qui peut payer).
L'article ne dit pas si l'OMS serait favorable à la distribution de produits génériques (moins rentables) dans les pays pauvres.
Moi même séropositifs depuis 1985 suite à une transfusion pour un Cancer, c'est 10 ans plus tard que j'ai appris que j'avais le VIH, pendant 5 ans de mariage nous avons eu des rapports non protégés, vu que nous voulions un enfants, Ma femme n'a jamais été contaminée alors que je n'avais aucun traitement ARV, Mais après 15 ans de traitements, je me suis trouver avec des problèmes cardiaque, une dystrophie des graisses et maintenant avec une dystrophie musculaires, mais surtout avec une castration chimique, car oui la trithérapie est une vraie castration chimique, Voilà bientôt 1 an que j'ai stoppé mon traitement, et je retrouve une vie d’être humains ! Avec mon association de Malades je lutte pour faire reconnaître un traitement à base de plantes Malgache, ce qui veut dire pas d’effets secondaire, mais nous sommes face au mur des labos qui vendent leurs remède à 1500 € par mois pour un patient (faites l'opération), et des associations de lutte contre le sida qui sont les partenaires de ses mêmes laboratoires. Puis ce n'est pas les séropositifs qui contaminent le plus, ce sont ceux qui pratiquent le principe de l'Autruche tout en ne faisant pas les tests tout en sachant qu'ils sont surement porteur du virus. Je sais de quoi je parle car nous faisons de la prévention et suis moi même porteur du virus VIH. Avec une information comme celle là, maintenant beaucoup de patients ne vont plus prendre de risque tout en disant je suis dans les 96%.