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 « Plus pourri que moi, je meurs... » Les politiques, la justice et les think thanks 1.

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Christian Cavalli

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19082011
Message« Plus pourri que moi, je meurs... » Les politiques, la justice et les think thanks 1.

« Plus pourri que moi, je meurs... » Acte II : Les politiques, la justice et les think thanks 1.

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Nafiss10

Un premier volet, « Plus pourri que moi, je meurs... », démontre, sans circonlocution, équivoque et ambiguité, que Dominique Strauss-Kahn pourrait être inquiété dans certaines affaires de « viol », de « tentative de viol », de « crimes sexuels », de « violences sexuelles » ou de « sévices sexuels » sur des personnes non consentantes, mais dans la réalité politique et juridique, tant française qu'américaine, il en va tout autrement.

En effet, dans l'affaire Dominique Strauss-Kahn, - installé dans une maison luxueuse de 600 mètres carrés au sud de Manhattan à 50.000 dollars de location le mois -, contre Nafissatou Diallo, - installée depuis treize ans aux États-Unis, divorcée, menant une vie sans histoire et élevant seule sa fille de 15 ans dans le Bronx -, les détectives, majoritairement des anciens de la CIA ou du FBI, embauchés par la défense de l'ex-patron du FMI ont scruté le profil de la victime et ils n'ont pas trouvé de réelle faille, ni à New York ni en Guinée.

Et bien que du sperme dont les traces d'ADN correspondent à celui de Dominique Strauss-Kahn, ait été retrouvé sur la chemise de la victime présumée, bien que les résultats du test ADN concordent avec la version de la femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York rapportée par la police, bien que d'autres résultats, dont deux concernant des échantillons prélevés sur le tapis de la suite de l'hôtel, corroborent les dits résultats, bien que des photos du vagin de Nafissatou Diallo prouvant que Dominique Strauss-Kahn lui a fait mal et lui a causé des blessures, ont été prises, bien que l'agresseur a déchiré un ligament de l'épaule de sa victime, que les bas ont été déchirés, bien que les preuves médicales soutiennent la version de l'accusatrice, bien que Nafissatou Diallo n’ait toujours pas formellement porté plainte, - formellement, c'est le procureur qui porte plainte au pénal, la victime pouvant, en revanche, choisir, ultérieurement, de porter plainte au civil pour un procès en dommages et intérêts -, un coup de théâtre se produite le 01 Juillet 2011: « à 17 h 35, le juge accepte de lever la caution de Dominique Strauss-Kahn, à 17 h 38, la force du dossier étant affectée par la crédibilité de la jeune femme, le juge déclare que l'enquête va être reprise et qu'elle n'est pas finie et, à 17 h 40, l'audience est levée. Dominique Strauss-Kahn est libre. Sa caution va lui être rendue et il n'a plus de bracelet électronique. En revanche, il ne peut toujours pas quitter le territoire américain. »

Comment a pu se produire ce revirement, imprévisible en regard des charges qui pèsent sur le devenir d'homme libre de Dominique Strauss-Khan, de la part du juge Michael Obus ? Une seule raison en apporte la preuve : « ...Lors de l'audience, le bureau du procureur a fait part de sérieux doutes apparus sur la crédibilité de la victime qui aurait reconnu avoir fait un récit erroné de son agression, devant les enquêteurs, mais aussi devant le grand jury, sous serment », car, dans les semaines suivant les faits, la jeune femme a soutenu à de multiples reprises aux enquêteurs qu'après avoir été agressée, elle s'était réfugiée dans le couloir du 28° étage de l'hôtel où se trouvait la suite de Dominique Strauss-Kahn, expliquant avoir ainsi attendu que son agresseur présumé sorte de sa chambre pour dénoncer les faits à un supérieur arrivé à l'étage peu après. En outre, le magistrat a précisé que « durant toute l'enquête, la plaignante avait menti aux assistants du procureur à propos de plusieurs autres sujets comme son histoire, son passé, les circonstances présentes et ses relations personnelles ».

Pourtant Nafissatou Diallo « n'a pas changé un seul mot » à sa version des faits survenus le 14 mai dans la chambre du Sofitel. Et si elle n'a pas fait état, au moment du dépôt de sa demande d'asile aux États-Unis, qu'elle avait bien subi des mutilations génitales en Afrique, c'est parce « qu'elle a été violée par des soldats en Guinée. » Quant aux mensonges dont elle est accusée de s'être rendue coupable, ils émanent des défenseurs de Dominique Strauss-Kahn et de son propre entourage et de certains tabloïds New-yorkais : « informations selon lesquelles elle serait mêlée à des trafiquants de drogue, qu'elle serait une professionnelle monnayant ses prestations, que le rapport sexuel serait consenti, etc. etc. »

Il n'est pas douteux, au contraire, que les mensonges ainsi proférés, ne tombent les uns après les autres car, après avoir accablé Nafissatou Diallo, la victime présumée, avec des insipides mensonges, « la version de la jeune femme se trouve aujourd'hui renforcée par un nouvel élément. Les cartes magnétiques de l'hôtel ont parlé et corroborent, en partie du moins, le récit initial de la femme de chambre... » Et un fait troublant, rapporté par « le New York Post » montre que l'entourage de Dominique Strauss-Kahn s'est rendu en Guinée pour tenter d'entrer en contact avec la victime présumée, le tabloïd américain assurant qu'il aurait proposé, à la famille de Nafissatou Diallo, « un chèque à 7 chiffres » pour mettre fin au procès.

A cet éventail bien peu reluisant quant aux pratiques employées par Dominique Strauss-Kahn et son entourage, il est à s'interroger sur le devenir de la plainte déposée par l'écrivaine-journaliste française, Tristane Baron... Et, surtout, si l'on s'en réfère à l'Affaire Dominique Strauss-Kahn-Piroska Nagy, où le témoignage de Piroska Nagy « ...Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées... », un témoignage clair, net, précis et sans ambages, qui n'avait pas été pris en compte, dans quelle moulinette va dont être broyée Tristane Baron, victime non consentante d'une « tentative de viol », objet de sa plainte...
Mais au-delà... sont les sociétés secrètes et les think-thanks...
J’ai lu, dans la revue sociale et politique canadienne, « A babord », une étude qui, par son réalisme et sa véracité, fait froid dans le dos : « La $ainte Trinité louangée par les apôtres de la création de richesse repose sur trois axiomes devenus leur mantra : Liberté des marchés, Liberté économique et Liberté politique. Ces nouveaux croisés de la pensée unique sont en mission divine pour faire le forcing dans les sociétés civiles des lois naturelles du marché de droit divin. Le salut des démocraties passe inéluctablement par notre conversion totale, aveugle et par le sacrifice de l’État-providence sur l’autel du marché. Quand toutes leurs prophéties se seront réalisées, il ne restera plus que l’enfer social pour les damnés de la social-démocratie et le paradis fiscal pour l’élite affairiste qui tire toutes les ficelles du pouvoir. Nous aurons alors atteint la Terre promise par le prix Nobel d’économie James Buchanan, en 1986, :La situation idéale, pour une personne, est celle qui lui permet la pleine liberté d’action et qui inhibe les comportements d’autrui en les contraignant à adhérer à ses désirs. - Et des désirs et d’envies… d’avenir toutes les femmes et tous les hommes politiques français en ont plein leurs pensées. - En d’autres termes, toute personne cherche à être en pleine maîtrise d’un monde composé d’esclaves. »

Et Dominique Strauss-Kahn membre du Parti Socialiste, ancien ministre des Finances de Lionel Jospin, ex-Président du FMI et, - un vœu cher à sa compréhensive, flouée et cocufiée épouse bourrée de fric, Anne Sinclair, n'aspirant qu'à devenir la Première Dame de France -, potentiellement candidat aux Primaires Socialistes en espérance d'une investiture aux présidentielles de 2012, est :
- membre, - tout comme l'est de même Anne Sinclair -, du « Siècle » dont la priorité pour tous les membres, c’est d’avoir un réseau d’influence interne « propre à la France », - en dehors des autres « think tanks »-., un think thank à l’intérieur duquel, il a le pouvoir, - et Anne Sinclair de même -, de faire jouer ses relations et de profiter des réseaux propres à chacun, pour faire évoluer sa propre situation personnelle, « TOUT COMME BIEN-SÛR CHERCHER À ARRANGER LEURS AFFAIRES », ou faire évoluer la situation de sa propre institution, de sa propre entreprise, etc. etc. comme la Commission Trilatérale, le CFR ou le Groupe Birdelberg, qui sont des groupes beaucoup plus cosmopolites, où plusieurs nationalités différentes se côtoient
- membre du groupe « Bilderberg » dont la majorité de ses membres est affiliée, en même temps, aux think-thanks CFR et Trilatérale. au sein duquel groupe, les participants y complotent « la constitution d’un gouvernement mondial » et tout comme pour le « Siècle », à l’intérieur du groupe « Bilderberg », il a le pouvoir de faire jouer ses relations et de profiter des réseaux propres à chacun, pour faire évoluer sa propre situation personnelle, « TOUT COMME CHERCHER À ARRANGER LEURS AFFAIRES », ou faire évoluer la situation de sa propre institution, de sa propre entreprise, etc. etc.
- et quant on pense que la Gauche française compte plus de 150 think-thanks, - sur les 190 recensés en France en début 2011 -, en inter-connexion soit avec le « Siècle », « Bilderberg », « CFR» ou « Trilatérale » sans oublier les Fondations « Jean-Jaurès », « Robert Schuman », « Gabriel Péri », « Res Républica », ou encore « La Fondation Terra Nova », « La constellation Ségoliniste », « La Forge », « Gagner en 2012 », « Le Cercle 21 », « L'Institut Edgar Quinet », « Sémaphore », « Bertrand Delanoë », « La République des Idées », « La Fondation Copernic », « La Mémoire des luttes », « Maintenant, à gauche ! », etc.
- sans en oublier, bien évidemment, la Franc Maçonnerie qui recrute, - majoritairement dans les milieux financiers, politiques, juridiques, journalistiques... -, ses membres par cooptation et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l'art de bâtir, et autres sociétés secrètes telles le Council on Foreign Relations, la Royal Institute of International Affairs, - aussi appelé Chatham House -, le Bohemian Club, le Club de Rome, l'Ordre des francs-jardiniers, la Société Misogyne , Skull and Bones , Scroll and Key, Book and Snaken, Flat Hat Club, Seven Societyn Sphinx Head, Fly Club , Porcellian, Vandermonde, Brush & Graves, la Rose-Croix, les Illuminati, la Société théosophique, l'Aube dorée, l'Ordre nouveau des Templiers opératifs , l'Ordre de la Bannière étoilée, le carbonarisme, la Société Thulé, les Chevaliers de la Foi, etc. etc..., une Franc Maçonnerie et des sociétés secrètes au sein desquelles, tout comme pour le « siècle », le groupe « Bilderberg », « CFR » et autres think thanks, les membres y acquièrent le pouvoir, - en usant sans modération -, de faire jouer leurs relations et de profiter des réseaux propres à chacun, pour faire évoluer leur propre situation personnelle, « TOUT COMME CHERCHER À ARRANGER LEURS AFFAIRES », ou faire évoluer la situation de leur propre institution, de leur propre entreprise, etc. etc.

Suite : « Plus pourri que moi, je meurs, Acte III, la politique, la justice et les think thanks 2 »

Source : http://www.come4news.com/


Dernière édition par Christian Cavalli le Lun 26 Sep 2011 - 16:49, édité 2 fois
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« Plus pourri que moi, je meurs... » Les politiques, la justice et les think thanks 1. :: Commentaires

« Plus pourri que moi, je meurs... », Acte III : Les politiques, la justice et les think thanks 2.

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk210

Dans le corps de texte du deuxième volet de mon pamphlet « Plus pourri que moi, je meurs..., Acte II : Les politiques, la justice et les think thanks », j'ai noté que : « Il n'est pas douteux, au contraire, que les mensonges ainsi proférés, ne tombent les uns après les autres car, après avoir accablé Nafissatou Diallo, la victime présumée, avec des insipides mensonges... »

Et je ne pensais pas être si au fait de la vérité dans l'affaire des pseudos mensonges dont « se serait rendue coupable » Nafissatou Diallo pour accréditer sa plainte pour viol à l'encontre de Dominique Strass-Khan.

En effet, outre, que dans un premier temps, « la version de la jeune femme... » s'est rapidement trouvée « ...renforcée par un nouvel élément. Les cartes magnétiques de l'hôtel ont parlé et corroborent, en partie du moins, le récit initial de la femme de chambre... », l'accusation, sur elle portée par le tabloïd américain The New York Post, « ...des sources proches de l'affaire auraient révélé que la supposée victime avait l’habitude de monnayer ses faveurs sexuelles auprès des clients masculins du Sofitel de Park Avenue et savait parfaitement que Dominique Strauss-Kahn était un des clients VIP. The New York Post assure que la femme de chambre aurait porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn parce que celui-ci aurait refusé de lui donner de l’argent après des rapports sexuels consentis... », une accusation assenée, pour mieux discréditer la victime et, par la même, le procureur et le bureau du procureur, en la complétant en citant que « d'autres sources maintiennent que Nafissatou Diallo recevait des visites masculines dans l’hôtel où elle avait été installée par le bureau des procureurs.... » et assurant « ...que les visites masculines auraient débuté lorsque le dispositif de surveillance de Nafissatou Diallo avait été allégé. Et qu'ainsi, les 100.000 dollars qui auraient été découverts sur son compte proviendraient de l'exercice de la prostitution... », l'accusation est de même tombée...

En effet, les accusations de se livrer à la prostitution ont rapidement été démenties, d'une part, par le bureau des procureurs.« ...des sources proches de l'affaire auraient révélé... » que c'était « le bureau des procureurs.... » qui aurait « installé... » Nafissatou Diallo dans le Sofitel, et, d'autre part, sans porter démenti que la victime serait une prostituée qui monnayerait ses prestations sexuelles, les avocats de Dominique Strauss-Kahn, - Benjamin Brafman et William Taylor -, ont émis un communiqué afin de « préciser que leur client et Nafissatou Diallo ne se sont pas disputés pour de l'argent. » Ce qui est certain, c'est que, d'une part, grâce aux preuves d’ADN, il est avéré que Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo ont eu des rapports sexuels le 14 mai dernier dans la chambre 2806 de l’hôtel Sofitel et que, grâce aux relevés des traces sur la moquette et au moins un mur, il est prouvé que la victime a recraché violemment, dans la pièce, du sperme, après une probable fellation. Et, d'autre part, il ne fait plus aucun doute que Nafissatou Diallo « aurait été placée dans l’hôtel de luxe via l’association International Rescue Committee, - IRC -, ne ONG réputée au-dessus de tout soupçon. Cette organisation humanitaire renommée a été fondée en 1933 par Albert Einstein pour aider les opposants à Adolf Hitler. Elle aide ses membres à trouver un emploi au moment de l’obtention de leur statut de réfugié politique. », une information confirmée par le syndicat du personnel de l’hôtellerie. « Il va sans dire que notre organisation aide les réfugiés à trouver un emploi mais nous ne prenons jamais la parole sur un cas particulier, nous avons des critères de confidentialité très stricts. »

Une troisième accusation de mensonge vient encore de tomber. Pour le Journal Du Dimanche du 03 juillet 2011, « Nafissatou Diallo était en fait mariée avec un dealer emprisonné, celui qu’elle avait appelé dans les 24 heures qui ont suivi son agression présumée. Le mariage religieux aurait été scellé l’année dernière mais n’aurait pas encore été retranscrit dans les registres d’état. Ce Gambien, rencontré dans le Bronx, serait donc le second mari de Nafissatou Diallo. La famille de cette dernière aurait été au courant de cette union mais aurait ignoré les activités du mari... qui avait été emprisonné pour des problèmes d'immigration, de papier et de travail illégal. »

Selon une source proche de l’enquête, le procureur Cyrus Vance et Raymond Kelly, le chef du New York Police Department, - le NYPD -, auraient eu connaissance de cet étrange coup de fil. Les policiers en charge de cette affaire de stupéfiants « seraient tombés, par hasard, sur la jeune guinéenne, en cherchant à identifier les appels reçus par le trafiquant. Ils auraient aussitôt transmis ce tuyau à leurs collègues de l'équipe Dominique Strauss-Kahn » qui s'empressent, après le New York Times révélant jeudi 30 juin au soir que le dossier d’accusation était « sur le point de s’effondrer », quelques deux heures avant l'audience du 01 juillet, de divulguer la teneur du coup de téléphone bizarre dans lequel Nafissatou Diallo aurait affirmé à son mari « Ne t'inquiète pas, ce type a plein de fric. Je sais ce que je fais... », une déclaration qui a favorisé la liberté sur parole du violeur, le rendu de sa caution de 6 millions de dollars, une bagatelle financière qui permet à Dominique Strauss-Kahn de continuer à occuper une résidence de 600 mètres carrés, - quatre chambres, une douche à jets multiples, un jacuzzi, une salle de cinéma, des équipements de luxe, etc etc. -, pour un loyer de 50 000 dollars mensuels, dans le Sud-Ouest de Manhattan.

Le New York Times, à la suite, a enfoncé le clou, en donnant quelques précisions concernant la conversation téléphonique entre Nafissatou Diallo et son mari, après son agression présumée. D’après le quotidien new-yorkais, « les autorités auraient eu connaissance de l’enregistrement une semaine après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn. La traduction de la discussion en langue peule ne s’est achevée que mercredi. « Ne t'inquiète pas, ce type a plein de fric. Je sais ce que je fais...» C’est ce jour-là que les enquêteurs ont commencé à avoir de sérieux doutes sur la crédibilité de la plaignante. Toujours d’après le New York Times, « les confrontations avec les procureurs seraient devenues tendues. Tout d'abord calme, Nafissatou Diallo aurait, par la suite, éclaté en sanglots et se serait effondrée par terre lors de ses dépositions. Il lui serait aussi arrivé de ne plus communiquer pendant des jours avec les enquêteurs. Sa dernière déposition, jeudi dernier, aurait été accablante. Lorsque les enquêteurs lui ont présenté ses relevés prouvant des dépôts de milliers de dollars sur des comptes ouverts à son nom, elle se serait recluse dans le silence et se serait tournée vers son avocat en quête de conseils. »

Et tous ces mensonges, pour les Dominique Strauss-Kahn-idôlatres, sans aucune honte bue, une mauvaise foi abyssale et un tombereau d’approximations, n'ont amené qu'à une libération sur parole de leur inconditionnel héros, un homme « floué lavant plus blanc que blanc. »Certains d'entre eux ont même osé déclarer, sous des allégations mensongères du New York Post, de ses proches et de ses avocats, « que Dominique Strauss-Kahn pourrait réclamer des dommages et intérêts à Nafissatou Diallo. » Ces Dominique Strauss-Kahn-idôlatres, la queue entre les jambes, au lieu que le débat se focalise sur le 14 mai, rien que le 14 mai, et encore le 14 mai, veulent nous emporter dans leur fanatisme en parlant « des faits » d’il y a 7 ans lors de l’entrée de Nafissatou Diallo aux États-Unis.

S’étant appuyé sur un seul traducteur assermenté, probablement corrompu et inconsistant, le procureur Cyrus Vance Jr, et les proches de Dominique Strauss-Khan et son équipe de défenseurs sous la houlette des avocats William Taylor qui avait déjà conseillé Dominique Strauss-Khan lors de l'affaire Piroska Nagy au résultat connu par la non prise en compte du témoignage de Piroska Nagy, et Benjamin Brafman défendeur de Jay-Z artiste de rap multi milliardaire accusé de violence en réunion avec utilisation d'arme blanche, Michael Jackson. contre une accusation de pédophilie et qui sut bien défendre l'un des membres les plus violents et les plus corrompus de la première famille mafieuse de New York, les Gambino..., s'en sont tenu à l'essentiel « Apporter preuve que Nafissatou Diallo mentaient et mettaient en cause la crédibilité du Patron du FMI. »

Mais le constat est amer. Alors « qu’on » avait sorti la pseudo phrase de Nafissatou Diallo « t’inquiète pas, je sais ce que je fais, il est plein de fric... » en la triturant tout en l'isolant de son contexte, la vraie conversation téléphonique en est toute différente :
« Nafissatou Diallo : Allo, il m’est arrivé une atrocité, j’étais à l’hôpital puis à la police hier.
Son correspondant : Quoi donc ?
Nafissatou Diallo : J’ai été violée par un homme pendant mon service dans une suite du Sofitel.
Son correspondant : Aïe, Fais gaffe, c’est ta parole contre la sienne. Ce doit donc être un homme puissant, non ? Il risque de te broyer.
Nafissatou Diallo : Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais, même si cet homme a beaucoup d’argent et est sans doute puissant... etc.. »

Comprendre la suite.. Si les sociétés secrètes et les think thanks, - français et américains, sans parti pris ayant adoubé Dominique Strauss-Khan -, n’œuvrent pas en sous-marin... c'est, qu'incontestablement, nous portons des œillères...
« Plus pourri que moi, je meurs... », Acte IV : Les politiques, la justice et les think thanks 3
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« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk310

Dans l'affaire Dominique Strauss-Khan où chaque jour amène son lot de sordide, de sornettes, de contrevérités, de déloyautés et de falsifications, - mauvaises fréquentations, mensonges sur son passé, fraudes fiscales, chronologie des faits aléatoires... -, qui, autant d'éléments contrefaits, artificiels, spécieux et fallacieux mis bout à bout par les gens chargés de défendre la personne d'un homme accusé de viol, des éléments souvent relayés par les services du procureur, les escobarderies sycophantes, insidieuses, sournoises et pernicieuses finissent par ternir le portrait de Nafissatou Diallo, le but avoué n'en étant que d'entamer et de digresser la tentative de viol et agression sexuelle, de pousser le procureur à abandonner les charges pesant sur un obsédé sexuellement malade et à laver de tous soupçons un homme qui, grâce à l'omerta dont les siens et ses amis politiques et think-thankiens font preuve dans un tir de barrage aveugle, jouissant d'une évidente honnêteté malhonnête, espère obtenir, par tous moyens délictueux, le gain d'un futur procès au détriment de sa victime insidieusement culpabilisée, salie et noircie.

En toute chose, cette affaire montre que l'argent, dans l'univers des inconséquents dénués de foi et d’âme qui régissent le monde, permet de ne pas s'embarrasser de préjugés afin de se sortir de toute affaire soit-elle nauséeuse... Mais des affaires nauséeuses, Dominique Strauss-Khan les a accumulées et les accumule : l'affaire de la MNEF, une affaire d'enrichissement personnel et d'emplois fictifs touchant la Mutuelle nationale des étudiants de France durant les années 1990, impliquant notamment des personnalités liées au Parti socialiste , - Olivier Spithakis, Jean-Michel Grosz, Harlem Désir, Fodé Sylla, Marc Rozenblat, l'ancienne conseillère de Lionel Jospin Marie-France Lavarini, les députés Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen, Julien Dray... -, et Dominique Strauss-Khan ; l'affaire d'emploi fictif dans une filiale du groupe pétrolier ELF Aquitaine, au profit de sa secrétaire et celle de la cassette Méry pour « trafic d'influence » avec une remise fiscale octroyée au couturier Karl Lagerfeld, où Dominique Strauss-Khan, Ministre de Lionel Jospin, est, à chaque fois, impliqué ; les diverses affaires ayant des rapports aux femmes, trop pressant, frôlant souvent le harcèlement, - un travers connu des médias et des politiques, mais dont personne ne parle -, qui sont un véritable problème, et, parmi celles-ci, Piroska Nagy dont le témoignage a été passé sous silence par les enquêteurs chargés de faire la lumière sur un éventuel abus de pouvoir du directeur général du Fonds monétaire international, Tristane Banon témoignant dans l'émission « 93, Faubourg Saint-Honoré sur Paris Première » chez Ardisson de sa tentative de viol un jour qu'elle était allée l'interviewer chez lui et Ardisson de renchérir qu'il connaissait personnellement une quinzaine de filles qui avait connu la même mésaventure avec Dominique Strauss-Khan « obsédé par les gonzesses », Aurelie Filippetti, porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, reconnaissant ne jamais vouloir se trouver seule dans une pièce avec lui ou l'élue socialiste montpelliéraine, qui se refuse à côtoyer Dominique Strauss-Kahn et à se trouver à ses côtés... etc. etc.

Pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles Dominique Strauss-Khan s'en est toujours sorti avec des non-lieux ou n'avoir jamais été poursuivi, en justice, pour « violences sexuelles », « tentative de viol », « viol »,... les raisons développées par l'avocat parisien, Emmanuel Pierrat, ne sont que plus parlantes. Celui-ci avoue « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde, - le harcèlement sexuel et les tentatives de viol devenant soudainement de la drague lourde -. parce qu'il est trop bien protégé... » par la direction du Parti socialiste et les think-thanks desquels il est membre, « ... et que l'opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres... » du Parti Socialiste et des think-thanks...

En France, suite à la plainte pour « tentative de viol » que Tristane Banon a juste déposée contre Dominique Strauss-Khan, la machine à broyer est déjà en marche et, même si François Hollande avait conseillé à Anne Mansouret, conseillère régionale Parti Socialiste en Haute Normandie, « ...à savoir de ne pas porter plainte », n'a-t-on déjà point lu, sous la plume de Céline Dupont, « Madame Banon mère oublie de dire qu'elle a monnayé son silence auprès de responsables du Parti Socialiste. Un poste intéressant lui a été donné. Voilà le pourquoi la raison du non dépôt de plainte à l'époque des présumés faits... et elles portent plainte aujourd'hui, elle et sa fille, 9 ans après ? Mais attention, cette transaction pourrait bien revenir à la surface.... Faire passer l'argent avant l'honneur de sa fille... belle mentalité ! »

Aux États Unis, c'est la presse américaine qui est passée aux ordres. Après avoir déclaré, suite à des enquêtes poussées concluant que « Nafissatou DIALLO est une femme sans histoire », les médias, le juge Michael Obus et, dans une certaine mesure, le procureur Cyrus Vance, tous emboitant le pas des défenseurs de Dominique Strauss-Khan, s'acharnent sur elle. Pour laminer la victime d'une agression sexuelle, les publications les plus sordides paraissent dans la presse, - mauvaises fréquentations, mensonges sur son passé, fraudes fiscales, plusieurs comptes bancaires, affaires de drogue, prostitution... - ; le juge libère sur parole l'accusé, lève l'assignation à résidence et rend la caution de 6 millions de dollars ; les procureurs déclarent que des doutes existent désormais sur la crédibilité de la jeune femme à l'origine des accusations ; et, enfin, qu'une réunion, voire plusieurs, - toujours en absence de l'avocat de la victime Nafissarou Diallo -, se sont déroulées entre le bureau du procureur et les avocats de l'ancien directeur général du Fonds Monétaire International.

Cette collusion est si vraie qu'après avoir trainé Nafissatou Diallo dans la boue au travers d'une cascade de mensonges éhontés, des escobarderies et des duperies ignominieuses toutes tombées les unes après les autres, la vérité étant à chaque fois démontrée, les défenseurs de Dominique Strauss-Khan, relayés par les médias, s'en prennent à un rapport médical qui évoque des contusions sur le vagin ainsi qu'un ligament tordu.. L'avocat Taylor déclare qu'il « n'y a pas eu de ligament abimé. En dehors de l'ADN. », donc qu'il ne peut s'admettre que le ou les « rapports sexuels étaient consentis. »
Et pour mieux faire passer un message à Tristane Banon qui a déposé plainte, en France, pour « tentative de viol » contre leur client, les avocats de Dominique Strauss-Khan, ont accordé une conférence de presse aux médias français pour expliquer le droit américain et réaffirmer leur ligne de défense. C’est William Taylor qui a parlé. « Le dossier médical de l'accusatrice est vide. Il n'y a aucune preuve. Pas de blessure à l'épaule, pas de marques de violences, pas de bleus. » Et il a répété que « son client refusait de plaider coupable, même si le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, proposait de requalifier les charges, par exemple en abandonnant la tentative de viol pour une simple agression sexuelle... Il n'y aura aucune négociation, aucune discussion. Dominique Strauss-Kahn ne plaidera coupable de rien, d'aucune charge... », et expliqué qu'il avait seulement « eu un rapport consenti avec la femme de chambre. »

Et fait ahurissant, alors qu'il n'aurait dû être remis qu'au bureau du procureur, le rapport préparé par un conseiller au Centre Hospitalier Saint Luke‘s-Roosevelt, - et non par Susan Xenarios, directrice du Crime victims treatment center, le Centre de traitement des victimes de crime, à l’hôpital Saint Luke’s Roosevelt à Harlem, qui a la première examiné Nafissatou Diallo et recueilli ses propos accréditant la thèse de viol -, où la femme de chambre a été soignée quelques heures après avoir déclaré avoir été agressée sexuellement, a été remis au procureur de New York, Cyrus Vance Jr. et aux avocats de la défense, William W.Taylor et Benjamin Brafman mais pas à l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson.

Le rapport parvient, transmis par quels moyens occultes, aux médias américains et le New York Times. s'est empressé de commenter. Le compte-rendu qu'il en donne, évoque « une agression sexuelle grave » et non un rapport consenti, précise que « la défense pourrait quand même tirer profit de certaines phrases », notamment, celles où la femme de chambre affirmerait qu’après l’agression, « elle ait regardé Dominique Strauss-Kahn se rhabiller » et en conclue « Ces déclarations relancent la question sur où se tenait exactement la femme quand Dominique Strauss-Kahn s’est habillé. Si elle était dans la pièce, elle aurait donc menti lors des précédentes versions des faits qu’elle a donné aux enquêteurs, dans lesquelles elle affirmait avoir quitté la pièce après l’agression. »

Le New York Times, outre son compte rendu partisan ouvrant grandes les portes à la défense, publie, en outre, des extraits du rapport rédigé par un conseiller du du Crime victims treatment center, - le CTVC -, après l'examen de Nafissatou Diallo : « La femme de chambre assure être entrée dans la suite après qu'un de ses collègues lui a assuré qu'elle était vide. Elle est alors tombée nez à nez avec un homme nu, avec des cheveux blancs », un homme qui serait donc Dominique Strauss-Khan. Cet homme « l'aurait poussée sur le lit et lui aurait mis brièvement son pénis dans la bouche. La femme de chambre aurait ensuite été poussée dans la salle de bain, où Dominique Strauss-Khan aurait touché son entrejambe... puis elle serait tombée par terre, et Dominique Strauss-Khan l'aurait à nouveau forcé à lui faire une fellation, lui bloquant les bras et contrôlant sa tête avec force.... La femme de chambre aurait enfin craché par terre et rincé sa bouche avec de l'eau. Elle aurait aussi signalé, à son superviseur, la présence de sang sur les draps, mais du sang qui n'était pas le sien. »

Alors question, à qui est le sang, si ce n'est celui de Nafissatou Diallo, maculant les draps ? Le 13 Mai deux employées de l’hôtel Sofitel de Manhattan, ainsi l'ont-elles affirmé à la police, « ont été invitées, séparément, par Dominique Strauss-Kahn à venir dans sa suite, ce qu’elles ont refusé de faire, la nuit précédant son arrestation. » En outre, une caméra vidéo a filmé, la nuit du 13 au 14 Mai, l’ancien patron du Front Monétaire International « monter dans un ascenseur vers 1 heure 20 avec une femme ne travaillant pas à l’hôtel. » Bien qu'identifiée, celle-ci « a refusé de répondre aux questions des enquêteurs. » Au matin, d'après le New York Times, « Dominique Strauss-Kahn a commandé un petit-déjeuner pour une seule personne à 9 heures 24. » Et comme dans ce genre d'hôtel haut standing, les draps, les taies d'oreiller... et le linge de bain sont remplacés chaque jour..., le sang tâchant les draps appartiendrait-il à la personne qui accompagnait, le 14 Mai vers 1 heure 20, Dominique Strauss-khan ?

Au différent, le rapport psychologique conforte la version de Nafissatou Diallo. Il fait état de constatations médicales établies par le Centre de traitement des victimes de crimes de l’Hopital Saint Luke Roosevelt de New York, où la femme de chambre a été conduite après sa première audition, par les enquêteurs, à l’hôtel Sofitel. Il précise que Nafissatou Diallo présente bien toutes les caractéristiques d’une victime de viol ou d’une agression sexuelle violente et corrobore, en tout point, ce qu’elle a dit aux enquêteurs et subi lors de cette agression : présence de lésions intimes, ses collants déchirés et une blessure à l’épaule. Du reste le procureur avait reconnu ces faits L'équipe du procureur a, elle aussi, rappelé sa lecture des faits : « L'existence d'une relation sexuelle a été et est corroborée par les éléments médico-légaux et la brièveté de la scène à l'intérieur de la suite évoque fortement autre chose qu'un rapport consenti...» et les charges pesant contre l’auteur présumé ne sont pas abandonnées.

Susan Xenarios qui a, la première, examiné Nafissatou Diallo et recueilli ses propos, accrédite la thèse du viol. La directrice du Crime victims treatment center à l’hôpital Saint Luke’s Roosevelt à Harlem, a même précisé « que la femme de chambre est arrivée dans son service en état de choc. Elle ne savait manifestement pas qui l’avait agressé lorsqu’elle est arrivée aux urgences. Elle était capable de parler et se montrait coopérative », rajoutant « Je n’ai pas mis en doute son témoignage. Et notre équipe est constituée de personnes formées et très expérimentées pour écouter les personnes ayant été violentées. Le verdict des procès correspond généralement à nos diagnostics. »

Enfin, la psychothérapeute de la femme de chambre, mandatée le 4 juillet par l'avocat de l'accusatrice de l'ancien directeur général du Fonds Monétaire International, affirme avoir la certitude que sa patiente dit la vérité sur les faits : « Le viol a bien eu lieu. » Diplômée d’un «masters in social work » de l’université de Columbia, elle travaille depuis 2006 pour l’association Sanctuary for Families, créée en 1984 pour venir en aide aux femmes battue, elle est convaincue que Nadissatou Fiallo « ne ment pas. Je n'ai absolument aucun doute, elle a dit la vérité. Je connais ce genre de femmes, je viens de la même ethnie, on parle la même langue... Enfin, Nafissatou n’est pas une prostituée comme j’ai pu le lire dans un tabloïd, car, chez les Peuls, coucher avec un homme hors mariage, c’est s’exclure de la communauté. »

Alors si Dominique Strauss-Khan, après avoir été libéré de son assignation à résidence après que le procureur ait constaté « des incohérences sourcées d'escobarderies sycophantes, insidieuses, sournoises et pernicieuses » dans le témoignage de sa victime présumée, voit les charges contre lui abandonnées et vient, « lavé de tout soupçon », à être innocenté de tout délit, l'homme du peuple qu'il soit français, américain, africain... ne pourra que s'interroger sur la partialité de la justice dans le monde...

Il est vrai que, membre du « Siècle » et du groupe « Bilderberg » dont la majorité de ses membres est affiliée, en même temps, au « CFR » et à « Trilatérale », Dominique Strauss-Khan a le pouvoir de faire jouer ses relations et de profiter des réseaux pour faire évoluer sa propre situation personnelle et « chercher à arranger les affaires » par tous moyens mêmes illicites.
« Plus pourri que moi, je meurs... », Acte V : Les politiques, la justice et les think thanks 4.

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk410

Dans l'affaire Nafissatou Diallo contre Dominique Strauss-Khan, aux 7 chefs d'accusation(1), les propos tenus, « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde », et développés, « parce qu'il est trop bien protégé...et que l'opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres... », par l'avocat parisien, Emmanuel Pierrat(2) donnent froid dans le dos.

En effet, les propos tenus, en 2008, par l'avocat français et parus sur le « Courrier International », démontrent, sans fard, le torrent d'escobarderies sycophantes, insidieuses, sournoises et pernicieuses qui déferle sur la personne de Nafissatou Diallo et qui la couvre, -elle une insignifiante Négresse, simple femme de chambre guinéenne ayant demandé l’asile politique osant s'attaquer à un Homme Blanc riche, puissant et mondialement connu et reconnu par ses pairs -, d'une chape d'abjections, d'affronts, d'anathèmes, d'avanies, d'avilissements, de flétrissures, d'humiliations... et de turpitudes l'offrant aux enfers d'un jury populaire, pièce centrale du procès pénal aux États-Unis, si Dominique Strauss-khan, - si les charges pesant contre lui n'étaient pas abandonnées et s'il n'était pas « lavé de tout soupçon », et innocenté de tout délit, comme le réclament ses défenseurs -, est finalement trainé devant cette juridiction...

En outre, qui mieux placé qu'Emmanuel Pierrat aurait pu ainsi expliquer « ...avoir été approché par une femme gravitant dans le milieu politique, qui avait répondu à une annonce censée améliorer sa situation professionnelle. Confrontée à des avances pressantes du politicien, elle a pris la poudre d’escampette avant que les choses ne dégénèrent. » ou divulguer que « plusieurs femmes ont été dissuadées de porter plainte » contre Dominique Strauss-Khan aux motifs « harcèlement sexuel et tentatives de viol » ? Emmanuel Pierrat, éditeur, romancier, traducteur, essayiste, juriste-enseignant, chroniqueur et homme politique, est un avocat français spécialisé dans le droit de l'édition. En politique(3), « il a été candidat, lors de plusieurs élections, sous les couleurs du Mouvement des citoyens... » fondé, en 1993, par Jean-Pierre Chevènement.« Dans le cadre des municipales de Mars 2006, il a été présenté en troisième position sur la liste Paris, un temps d’avance menée par Romain Lévy, pour la majorité socialiste de Bertrand Delanoë, dans le 6° arrondissement où il a été élu conseiller d'arrondissement... En tant que juriste, Emmanuel Pierrat enseigne le droit à l'université Paris-Nord, - université Paris 13 -. Comme avocat, il a notamment défendu Michel Houellebecq, en 2002, pour ses propos sur l'Islam parus dans Lire en 2001, ou encore le propriétaire du nom de domaine jeboycottedanone.com dans la procédure lancée par Danone. Il a organisé les relations publiques et médiatiques autour du mariage homosexuel célébré à Bègles en 2004 par Noël Mamère. »

De plus, en 2003, Tristane Banon qui avait envisagé de déposer plainte, avait rencontré, en ce sens, l’avocat Emmanuel Pierrat. D'après Patricia Tourancheau, journaliste à Libération.fr « Maître Pierrat confirme ce rendez-vous, mais ne peut trahir la confidentialité de cet entretien. Il dit juste qu’il l’a affranchie sur les aléas procéduraux, sur le poids de la parole de l’un contre celle de l’autre, dans ces dossiers de mœurs où les preuves ne sont pas irréfragables, mais aussi sur les risques de fuites sur son identité. » Suite aux conseils qu'il aurait donné à sa cliente, - n'a-t-il pas avoué avoir « dissuadé plusieurs femmes de porter plainte » contre Dominique Strauss-Khan aux motifs « harcèlement sexuel et tentatives de viol » -, Tristane Banon n’avait pas donné suite. Et si fuites se sont produites, il ne peut faire aucun doute que l'avocat lui-même en soit l'un des initiateurs par le fait qu'Aurélie Filippetti(4), alors chez les Verts et actuellement député de la 8° circonscription de Moselle depuis juin 2007 et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a déclaré, le 19 juillet 2011, au journal Le Monde.fr : « J'ai effectivement entendu parler de cette affaire à l'époque par l'intermédiaire de l'avocat Emmanuel Pierrat, mais je n'ai jamais eu de contact direct avec Tristane Banon. » Et si elle en a été avisée, combien d'autres membres du Parti Socialiste l'ont été de-même ? De fait, « l'Affaire Tristane Banon » n'a jamais été et n'est toujours pas, pour les instances socialistes et, au moins pour les éléphants de ce parti politique, une « tentative de viol » totalement ignorée.

Trois questions en résultent : Comment un avocat peut-il faire état de « la confidentialité » pour ne pas répondre à certaines questions embarrassantes, d'une part, et, d'autre part, peut-il en aviser ses pairs politiciens ? Et cet avocat peu scrupuleux serait-il un rouage, - n'a-t-il point déclaré que Dominique Strauss-Khan « est trop bien protégé... » ? -, dans cette protection rapprochée de l'ex président du Front Monétaire International ? Et, de plus, ayant avoué avoir « dissuadé plusieurs femmes de porter plainte » contre le dit Dominique Strauss-Khan aux motifs « harcèlement sexuel et tentatives de viol », s'étant fourvoyé, - « J'ai effectivement entendu parler de cette affaire à l'époque par l'intermédiaire de l'avocat Emmanuel Pierrat » aux dires d'Aurélie Filippetti -, à l'encontre de Tristane Banon, combien de communications de même acabit a-t-il pu relayer près les élus et les membres du Parti Socialiste dont tous affectent d’ignorer ? Et tous, sans exception, suivant « l'annuaire des think thank et des lobbies » publié en 2009, étant membres de think thanks, - parmi ceux-ci, le Club DSK -, et de sociétés secrètes, combien de leurs membres ont-ils pu, aussi, être avisés par les indiscrétions, -révélées par Aurélie Filippetti -, de l'avocat Emmanuel Pierrat ?

Le 29 octobre 2008, sous la signature de Sylvain Besson, le quotidien suisse « Le Temps » a publié un portrait de Dominique Strauss-Kahn ressemblant fâcheusement au Dominique Strauss-Khan de la suite 2806 de l’hôtel Sofitel de Times Square, à New York : « Le tout-Paris médiatique connaissait l’insatiable appétit sexuel de l’ancien ministre socialiste... » ; « ...l’affaire, - Piroska Nagy -, a aussi délié les langues, à la fois sur le rapport aux femmes des politiciens français et sur le tempérament singulier de Dominique Strauss-Kahn... » ; « ...un comportement pesant, presque obsessionnel envers les femmes, que le contexte permissif du milieu politique français a sans doute encouragé... » ; « J’ai déjà croisé des dragueurs un peu lourds. Mais là, c’était effrayant. Il n’était plus lui-même. » ; « ...l’avocat parisien Emmanuel Pierrat explique avoir été approché par une femme gravitant dans le milieu politique, qui avait répondu à une annonce censée améliorer sa situation professionnelle. Confrontée à des avances pressantes du politicien, elle a pris la poudre d’escampette avant que les choses ne dégénèrent.. » ; « Aurélie Filippetti, aujourd’hui porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a gardé un mauvais souvenir d’une tentative de drague très lourde, très appuyée de son camarade de parti... » ; « D’autres témoignages décrivent toujours le même comportement : une sollicitation immédiate, insistante et directe, suivie de coups de téléphone et d’envois de SMS qui peuvent durer des jours... » ; et encore : « Dans le cas de Dominique Strauss-Kahn, le problème semble aller au-delà d’un manque de maîtrise vis-à-vis des femmes Il a un comportement transgressif, il considère que les règles ne s’appliquent pas à lui, confie une personne qui a travaillé à ses côtés... » Ainsi tous les microcosmes de la politique, du journalisme, de la justice, de la finance... savaient, ne pouvaient que savoir et ne peuvent que savoir... et tout ce petit monde se complaît dans le mensonge, l’hypocrisie ou le déni de réalité.

Mais en France, l’omerta règne et la loi obligeant, « les journalistes se doivent de respecter la vie privée des hommes et des femmes politiques. » Alors laissons s'interroger Alain Duhamel : « Est-il souhaitable, est-il légitime de se transformer en colporteur de ragots ou en voyeur d’alcôves ? Est-ce la vocation du commentaire politique ? » Et laissons Nicolas Demorand, en faire de même : « À quel moment la sexualité devient un sujet politique ? » Pourtant Jean Quatremer a dit et écrit « trop pressant... il frôle souvent le harcèlement » ce que « tout le monde savait de Dominique Strauss-Khan qui risquait de déraper aux États-Unis mais personne n'a enquêté... Les journalistes américains étaient sidérés en dénonçant les tabous et la frilosité des journalistes français qui n'ont pas osé en parler de peur de déplaire et qui ont utilisé la vie privée comme cache-sexe de leur lâcheté. » Et ne serait-il pas urgent d'appliquer les principes énoncés par Pierre Haski, co-fondateur du site Rue 89, d'une part, « La protection de la vie privée ne doit pas servir de prétexte à cacher des pans entiers de la personnalité de politiciens qui sont candidats à diriger le pays. Cela doit être la leçon de l'affaire Dominique Strauss-Khan » et d'autre part Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du journal Le Monde et fondateur du site d'informations Médiapart, « La presse française est très en retard dans sa lucidité sur sa société à dominante masculine et blanche qui sacralise le monde du pouvoir, ses préjugés dominants minimisent les violences faites aux femmes. Si chacun a droit au respect de sa vie privée, il y a une nécessité absolue de révéler des faits d'intérêt public. C'est une question de culture démocratique. »

Quant à la justice, - l'ensemble des personnes chargées de prévenir, d'anticiper et de faire appliquer la loi -, son rôle est celui d'appliquer la loi. Elle a le devoir et le pouvoir de faire respecter des règles et de juger. Son organisation repose sur le respect de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, - 1789 -, et la Convention européenne des droits de l'homme, -1950 -. La justice est indépendante car séparée des pouvoirs, - est-elle pour cela indépendante des idées, des objectifs et des directives politiciennes émanant des partis politiques, des think tanks et des sociétés secrètes dont nombre de ses membres appartiennent ? -, gratuite, égale et ouverte à tous sans aucune discrimination. Sans nul doute, l'affaire Tristane Banon contre Dominique Strauss-Khan saura nous en convaincre ou, si un non lieu, – un parmi des centaines d'autres ayant déjà été prononcés en faveur des politiques justiciables -, ou un abandon des charges en résulte, nous en dissuader.

Notes.

(1) Rappel des 7 chefs d'accusation :« Acte sexuel criminel au premier degré » désignant un viol par fellation ou sodomie en ayant recours à la force ou menaçant d'y recourir et compté deux fois au motif que « le pénis est entré en contact avec la bouche de la victime à deux reprises» ; « Tentative de viol au premier degré » ne recouvrant que le rapport sexuel vaginal non consenti ; « Agression sexuelle au premier degré » recouvrant tout « contact sexuel » non consenti avec usage de la violence ou menace d'y recourir ; « Emprisonnement illégal au second degré » par le fait que Dominique Strauss-Kahn est soupçonné d'avoir fermé la porte de la suite du Sofitel, empêchant ainsi la femme de chambre de sortir ; « Attouchements non consentis » concernant le fait de « toucher les parties intimes d'une personne dans un but dégradant et afin d'abuser d'elle » et, en l'espèce, la victime présumée accusant le patron du Front Monétaire International de lui avoir « attrapé la poitrine » et de lui avoir « touché son entrejambe »

(2) Rappel des propos parus dans le « Courrier international du 7 novembre 2008 » : Emmanuel Pierrat a avoué « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde... », le harcèlement sexuel et les tentatives de viol devenant soudainement de la drague lourde. « parce qu'il est trop bien protégé...et que l'opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres... »

(3) Suivant l'article de Wikipédia « Emmanuel Pierrat : Biographie »

(4) D'après le quotidien suisse « Le Temps » du 29 Octobre 2008, « Aurélie Filippetti, aujourd’hui porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a gardé un mauvais souvenir d’une tentative de drague très lourde, très appuyée de », la part de Dominique Strauss-Khan, « son camarade de parti. »

« Plus pourri que moi, je meurs », Acte VI : Les femmes, les vieilles affaires et les communicants 1

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk510

Le 5 Mai 2011, les éditions du Moment ont publié « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn », une biographie autorisée rédigée par Michel Taubmann, journaliste d’Arte. Pourquoi ce titre « Le roman vrai » ? Toutes les autres biographies qui ont été, ou qui pourraient l'être, seraient-elles fausses ou entachées de malversations, d'accommodements, de forfaitures, de manigances, de propos cupides, mesquins ou sordides, de mensonges, de canulars, d'affabulations, de charlataneries, de fourberies, de pharisaïsmes, d'antinomies, de méchancetés(1), etc.
Il est une certitude, celle-ci est autorisée donc répondant aux règles édictées, aux optiques prônées par la personnalité et agrée tant par Dominique Strauss-Kahn que par ses communicants d’Euro RSCG C&O(2), - une société en communication à solde du Front Monétaire International affectée à protéger l’image de Dominique Strauss-Kahn(3) -, composée de Gilles Finchelstein, - un ancien conseiller de DSK qui lui servirait encore de plume, à l’occasion -, Anne Hommel et Ramzy Khiroun, - l’homme de la Porsche -, emmenés par Stéphane Fouks. Certains parlent d’eux comme des « quatre mousquetaires du roi » ou du « gang des quatre(4). »

A en croire Luc Rosenzweig(5), « la parution d’une hagiographie habile, quelques semaines avant l’entrée en lice du favori de la primaire socialiste, faisait partie d’une séquence minutieusement mise au point par la joyeuse bande de communicants du directeur du Front Monétaire Internationnal : Ramzi Khiroun, Stéphane Fouks, Anne Hommel. Cela commence par une fausse confidence d’Anne Sinclair sur son blog, indiquant qu’elle ne souhaite pas que son mari effectue un second mandat à Washington... » et le journaliste enchaine en annonçant la parution prochaine, sous la plume de Claude Askolovitch, éditorialiste au Journal Du Dimanche, de l'opus « L’Inconnu DSK », deuxième étage « de la fusée éditoriale destinée à prendre le relais du Taubmann. »

Mais, le 30 Juin, pour coller à l'actualité, le « Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn », une édition actualisée, a été revu et augmenté. Michel Taubmann, dans une interview publiée le 30 Juin sur 20minutes.fr, spécifie « J’ai rajouté trois chapitres à mon livre qui restent totalement d’actualité après les derniers rebondissements car je me suis bien gardé d’aborder le fond de l’enquête en cours à New York. Je reviens en revanche longuement sur la dimension française de l’affaire Dominique Strauss-Kahn en décortiquant tout ce qui a été dit ici sur ses relations avec les femmes, notamment l’affaire Banon. J’ajoute aussi un chapitre inédit sur les réactions de sa famille et de ses proches à son arrestation. Je pose aussi la question d’un éventuelle manipulation politique. » Et il rajoute : « Mais c’est vrai qu’il faut maintenant attendre un peu le dénouement complet de l’affaire de New York pour comprendre si Nafissatou Diallo travaillait pour son propre compte ou celui d’un groupe criminel ou encore si elle a été manipulée pour des raisons politiques. »

En novembre 2003, Tristane Banon publie, aux Editions Anne Carrière, son premier essai : « Erreurs avouées… (au masculin). » Dans cet ouvrage, ne jugeant pas, mais se permettant, de temps à autre, un petit commentaire amusé, admiratif, moqueur, choqué ou médusé, elle y recueille les « confessions » des erreurs commises par une dizaine de personnalités masculines avec, dans l'ordre de leur apparition, Jacques Séguéla, Michel Field, Philippe Gildas, Christian Lacroix, Philippe Sollers, Bernard Werber, Enki Bilal, Calogero et Frédéric Beigbeder. Seul un chapitre(6) y fait défaut, celui concernant Dominique Strauss-Kahn qui s'ouvre sur « Je n'ai rien vu venir, je l'ai harcelé, même; je le voulais, ce rendez-vous. Après quatre appels sur son portable en trois jours, il a cédé. La date est fixée - le 5 février, dans son bureau de l'Assemblée nationale. Dominique Strauss-Kahn est un multirécidiviste de la responsabilité publique: député du Val d'Oise, membre de la commission des Affaires étrangères des groupes d'amitié avec l'Allemagne, l'Arménie, la Chine, les États-Unis, Israël, le Maroc et le Viêt-Nam, et professeur d'université. Après avoir vu Séguéla, je voulais que mon entreprise de dissection de l'objet d'étude "Erreur" s'arrête sur un politique, je n'aurais peut-être pas dû. » Le chapitre que Tristane Banon achève ainsi : « Je me dis qu'il aurait mieux valu ne pas venir, effectivement. Comment m'en sortir? Il me propose un café, de se revoir. Moi, tout ce que je veux, c'est m'en aller. Je finirai par y arriver... une demi-heure plus tard, moyennant une promesse de retour que je ne tiendrai pas. Je m'en sors plutôt bien... Les erreurs ne sont pas irrémédiables! » Mais l'entier chapitre, revenant notamment sur le scandale de la Mutuelle Nationale des Étudiants de France, - la MNEF -, a été supprimé sur demande du communiquant de Dominique Strauss-Kahn, Ramzi Khiroun, le propriétaire de la Porsche(7).

Voici ce que déclare Ramzi Khiroun, - du moins sous la plume de Michel Taubmann -, à cet effet, dans un extrait du chapitre consacré à l'affaire Banon, dans le « Roman vrai de Dominique Strauss-Khan » : « Dominique remontait la pente à la suite des affaires qui avaient conduit à sa démission du gouvernement Jospin en 1999. J’apprends alors qu’il a accordé une longue interview à l’amie d’une de ses filles, Tristane Banon. Quand il me dit qu’il lui a longuement confessé ses erreurs, je suis un peu inquiet. Je téléphone à Tristane Banon pour demander à lire les épreuves, conformément aux usages s’agissant d’une interview et non d’un récit. Elle m’indique qu’il est trop tard. Je demande un rendez-vous à l’éditeur Alain Carrière qui, après m’avoir reçu très courtoisement, me donne le texte de l’interview. En le lisant, je suis sidéré. Le style de Tristane Banon est assez grotesque. Elle décrit Dominique en termes si admiratifs qu’ils prêtent à sourire. On s’était donné beaucoup de mal pour faire oublier les affaires où il avait été accusé à tort, notamment la Mnef. Ainsi, excepté une photo qui le représente debout et digne face au juge d’instruction, lors de la perquisition à son bureau du conseil régional d’Ile-de- France en 2000, aucune image n’immortalise cette période sombre. Et voilà que, pour rendre service à une amie de sa fille, Dominique ravive toutes ces histoires ! Dans une lettre, je demande à l’éditeur d’enlever l’interview de Dominique et de changer la couverture du livre où son visage apparaissait. Il s’y engage auprès de moi par courrier et cela sera fait.» L'auteur, Michel Taubmann, rajoute à cette déclaration : « Quelques jours plus tard, la jeune fille, furieuse, aurait téléphoné à Ramzi Khiroun, Vous venez de faire un autodafé, lui aurait-elle dit. Cette expression m’a frappé, je ne l’ai pas oubliée, poursuit Ramzi Khiroun qui aurait alors répondu : Cela ne serait jamais arrivé, si vous aviez été moins malhonnête. Et selon, toujours Khiroun, Tristane Banon aurait conclu l’entretien par une menace : Je me vengerai de Dominique Strauss-Kahn. »

En toute chose, l'hagiographie, - bien plus qu'une biographie -, par le sophisme et la subtilité des tournures employées et les citations incises pour illustrer les propos de l'auteur involontairement cocasses et empreints de complaisance vis-à-vis de Dominique Strauss-Khan, s'évertue et s'efforce à disqualifier les accusations émises par Tristane Banon, de la ridiculiser, de la disqualifier, de la déconsidérer, de la dénigrer et de la dévaloriser : « Elle décrit Dominique en termes si admiratifs qu’ils prêtent à sourire », y déclare Ramzi Khiroun ou, du moins, ce que Michel Taubmann lui prête comme déclaration. Au fil des phrases et des lignes, il est ainsi laissé sous entendre que la journaliste, jeune, belle et aguichante était tombée sous le charme de Dominique Strauss-Khan. Auquel cas, elle aurait pu être ou avait été consentante, - un parallèle avec Nafissatou Diallo contre laquelle les défenseurs de Dominique Strauss-Kahn et Dominique Strauss-Khan lui-même, plaident non coupable en raison d'un rapport sexuel consenti -, pour une relation plus poussée.
Et pour démontrer cette hypothèse que Tristane Banon était en attente d'une relation plus poussée, voire la confirmer, Michel Taubmann détaille minutieusement la tenue de Tristane Banon que celle-ci portait dans l'émission « Tout le monde en parle », en 2004. Elle y était venue présenter son livre « J'ai oublié de la tuer » publié aux éditions Anne Carrière. L'auteur de la biographie mentionne que la journaliste était vêtue d'un « déshabillé transparent » Ce qui est un mensonge éhonté. En effet, comment penser que Tristane Banon soit mise, sur un plateau de télévision, dans un vêtement que les femmes portent dans leur intérieur type négligé, peignoir, saut-de-lit ou nuisette, une tenue inconvenante pour se présenter devant plusieurs millions de téléspectateurs. Au différent, Tristane Banon était mise dans une tenue décente et respectable... Michel Taubmann assure, en outre, que « la journaliste parle en termes extrêmement crus de la sexualité débridée qu’elle prête à sa mère et à son père qui, dit-elle, ne s’est jamais occupé d’elle. » Autre mensonge asséné tel une vérité car, à aucun moment, lors de son interview, et la vidéo attestant de son passage à l'émission de Thierry Ardisson, « Tout le monde en parle », elle ne s'entretient d'une quelconque « sexualité débridée » à laquelle se seraient adonnés ses parents... Deux mensonges...en quelques phrases... ! Et n'y a-t-il uniquement que ces deux mensonges ? Lors, que penser de la biographie autorisée de Dominique Strauss-Khan ayant, pour titre d'ouvrage, « Le Roman vrai de Dominique Strauss-Khan » ?

De facto, tout au long du chapitre entièrement consacré à Tristane Banon et à son accusation de « tentative de viol », il est évident que la machine à broyer, sous la direction de Ramzi Khiroun avec toute la logistique d'Euro RSCG C&O, la même qui a fonctionné pour décrédibiliser Piroska Nagy, à l’automne 2008, dans une affaire « de harcèlement, de favoritisme et d'abus de pouvoir », et, dès le 14 mai 2011, dans une affaire aux 7 chefs d'accusation « tentative de viol, acte sexuel criminel, agression sexuelle, emprisonnement illégal, attouchements non consentis », pour discréditer Nafissatou Diallo, s'est mise en route bien avant que Tristane Banon, par l'intermédiaire de son avocat, Maître David Koubbi, pour « tentative de viol », ne dépose plainte.

Et la machine est bien huilée. En effet, dès le moment ou Tristane banon s'est dite prête à porter plainte pour « tentative de viol » contre l'ex-patron du Front Monétaire International, les avocats français de Dominique Strauss-Kahn, parlant de « faits imaginaires » ont annoncé leur intention de porter plainte pour « dénonciation calomnieuse. » D'après le Nouvel Observateur, Maître Leclerc, avocat de Dominique Strauss-Khan, mentionne que son client « note que cette plainte intervient fort opportunément pour la plaignante, au moment même où le caractère mensonger des accusations dont il a été l'objet aux Etats-Unis ne fait plus aucun doute. » Concomitamment, Jean Veil, également avocat de Dominique Strauss-Khan, déclare, sur BFM TV « quand on relit le livre de Taubmann, - le journaliste Michel Taubmann ayant réactualisé sa biographie sur Dominique Strauss-Khan dans laquelle il cite des passages du livre "Erreurs avouées" de Tristane Banon -, le chapitre écrit par Tristane Banon ne parle absolument pas d'agression », d'une part, et, d'autre part, montant au créneau, toujours sur BFM RV, Michel Taubmann a, quant à lui, déclaré que « Tristane Banon n'a pas porté plainte et en a parlé à tout le monde », ajoutant connaître « de nombreux élus socialistes à qui elle en a parlé » et concluant « une fois qu'on a parlé à la télévision il faut être cohérent et porter plainte. »

Mais quand il déclare « de nombreux élus socialistes à qui elle en a parlé », Michel Taubmann devrait se rappeler que les propos tenus, le 19 juillet 2011, au journal Le Monde.fr, par Aurélie Filippetti, élue socialiste et député de la 8e circonscription de Moselle depuis juin 2007, « J'ai effectivement entendu parler de cette affaire à l'époque par l'intermédiaire de l'avocat Emmanuel Pierrat », avocat socialiste élu conseiller d'arrondissement du 6° arrondissement de Paris, Emmanuel Pierrat ayant fait fi, en l'occurrence, de la « confidentialité » que sa charge lui impose. Il avait reçu, en 2003, Tristane Banon qui avait envisagé de déposer plainte. Il avait « affranchi sa cliente sur les aléas procéduraux, sur le poids de la parole de l’un contre celle de l’autre, dans ces dossiers de mœurs où les preuves ne sont pas irréfragables, mais aussi sur les risques de fuites sur son identité. », et avait déclaré, propos parus dans l'hebdomadaire francophone d'information, le « Courrier International », en 2008, « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde », et développés, « parce qu'il est trop bien protégé...et que l'opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres... »

Notes.

(1) Cible de la chronique satirique de Stéphane Guillon, le mardi 17 février 2009 sur l'antenne de France Inter, Dominique Strauss-Kahn a fait part de son mécontentement : « J'ai assez peu apprécié les commentaires de votre humoriste. Les responsables politiques, ou les responsables d'action publique comme moi ont le droit et même le devoir sans doute d'être critiqué par les humoristes. Mais l'humour, ce n'est pas drôle quand c'est principalement de la méchanceté. » Tenant une chronique sur cette radio, à 7h50, l'humoriste Stéphane Guillon avait décidé de parler de la venue de DSK sur l'antenne d'Inter dans sa chronique. Mais l'humoriste s'est surtout intéressé au scandale des derniers mois en expliquant comment France Inter avait pris des mesures de sécurité pour éviter que Dominique Strauss-Kahn ne s'en prenne aux journalistes féminines de la rédaction. Il explique par exemple que ces dernières ont été invités à porter « des tenues longues, sobres et anti-sexe ».

(2) Euro RSCG C&O est une agence globale qui met toutes les disciplines de la communication au service de la transformation des marques et des institutions. Elle définit pour ses clients des stratégies globales renforçant leur capital-clients, leur capital-talents et leur capital-influence en intégrant une communauté de savoir-faire et de talents autour de trois piliers : le conseil stratégique, la création au sein d'un hub créatif et contenus et interaction pour des stratégies de moyens innovantes. Euro RSCG C&O fait partie du Groupe Havas ainsi que du réseau Euro RSCG Worldwide et est membre du réseau mondial AMO, leader de premier plan des sociétés-conseils en communications stratégiques et financières.

(3) « La stratégie des communicants de DSK pour salir la victime » 24heures actu,com du 20 mai 2011 et « DSK : Stéphane Fouks et EuroRSCG derrière la thèse du complot ? », du 16 mai 2011.

(4) Depuis que Dominique Strauss-Kahn est président du FMI, un « gang », - selon l’expression utilisée dans le livre publié chez Plon : « DSK, les secrets d'un présidentiable », signé du mystérieux pseudonyme de Cassandre -, s’active en coulisse pour lui offrir conseils et protection. Cette équipe de consultants chevronnés est celle d’EuroRSCG. « DSK : Stéphane Fouks et EuroRSCG derrière la thèse du complot ? » 24heures actu,com du 16 Mai 2011.

Au sujet du livre « DSK, les secrets d'un présidentiable » publié en Mai 2010, Olivier Orban, le patron des Editions Plon, a été entendu le mardi 15 février 2011 par le juge d'instruction parisien Jean Gervilliers. Cette audition fait suite à la plainte pour « injure » déposée – sans aucune publicité -, avant l'été 2010, par quatre membres de la garde rapprochée du futur candidat aux primaires socialistes, Dominique Strauss-Kahn. Parmi eux, Stéphane Fouks, le patron de la puissante agence de lobbying EuroRSCG, et Ramzi Khiroun, conseiller écouté d'Arnaud Lagardère, - Hachette Filipacchi Médias et Lagardère Active avec plus 260 titres dans 34 pays : presse, radio, télévision et internet, dont Europe 1, Virgin Radio, RFM, MCM, Gulli, Canal J,Le Journal du dimanche, Paris-Matchn Elle -. C'est d'ailleurs l'avocat d'Hachette, Maître Dominique de Leusse, qui a recueilli la plainte.

Le 22 décembre 2010, - fait rarissime dans les mœurs de l'édition française -, deux policiers s'étaient présentés à la maison d'édition de la place Saint-Sulpice et avaient interrogé Olivier Orban, réclamant, - en vain -, le contrat d'édition liant l'auteur, - ou les auteurs -, de l'ouvrage incriminé.

(5) « Le roman vrai de DSK, un vrai roman : Postface attristée à une biographie autorisée », Causeur.fr du 17 juin 2011 dans Culture.

(6) Le chapitre a été retiré à la suite d'un coup de fil à la maison d'édition et d'un rendez-vous demandé. Le nom de Dominique Strauss-Khan a aussi été retiré de la couverture. Mais à l'inverse de ce qui est écrit dans, « Le Roman vrai de Dominique Strauss-Khan », le livre de Michel Taubmann, citant Ramzi Khiroun, un conseiller de Dominique Strauss-Khan, qui dit « qu'il a demandé à l'éditeur d'enlever l'interview de Strauss-Kahn et de changer la couverture du livre où son visage apparaissait », il n'avait jamais été question de mettre la photo des interviewés sur la couverture... Depuis le début, Tristane voulait que l'on y mette celle de sa main. L'ancienne éditrice de Tristane Banon chez Anne Carrière, Véronique de Bure, déclare à cet effet, « A la lecture du chapitre du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn sur Tristane Banon, j'ai été sidérée. Ce livre laisse clairement entendre qu'il n'y a pas eu d'agression parce qu'il n'y a rien dans ce chapitre. La raison en est simple: ce n'est pas quelque chose que l'on écrit dans un livre, ce n'était pas le propos, et nous-mêmes, au sein de la maison d'édition, nous n'aurions jamais laissé passer une telle bombe dans un livre aussi léger! Par ailleurs, le livre est sorti quelques mois après l'épisode qu'elle raconte et elle en était restée très perturbée. »
Le 30 Juin 2011, après la parution de l'édition actualisée, revue et augmentée du « Roman vrai de Dominique Strauss-Khan », de Michel Taubmann, la censure sur le chapitre a été levée par les proches collaborateurs de Dominique Strauss-Khan et L'Express.fr a publié, dans ses colonnes, le chapitre inédit de l'essai « Erreurs avouées… (au masculin). » dans lequel Tristane Banon racontait ses deux entretiens avec Dominique Strauss-Khan.

(7) Le 28 avril, à Paris, un pigiste de l'AFP prend une photo de Dominique Strauss-Khan alors que le Président du Front Monétaire International s'apprêtait à embarquer dans une Porshe appartenant à Ramzi Khiroun, son conseiller en communication.
« Plus Pourri Que Moi, Je Meurs... », Acte VII : Femmes, Vieilles Affaires Et Communicants 2

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk610
Le Cercle de l'Industrie © Le Cercle de l’Industrie.


Philippe Martinat(1), journaliste, auteur français et biographe de Dominique Strauss-Kahn, affirme : « Il traine derrière lui l’affaire Piroska Nagy et d’autres affaires qui ont été plus ou moins étouffées...(2) » L’auteur du livre « Docteur Strauss et Mister Kahn » va même plus loin : « C’était de notoriété publique que cet aspect séduction c’était le talon d’Achille de Dominique Strauss-Khan. On savait qu’il avait une fragilité de ce côté-là. On disait qu’en général on ne le laissait jamais seul dans un hôtel, là visiblement il était seul et il y a eu cet incident...(2) »

Et, dès le 15 Mai 2011, s'exprimant dans les colonnes de « 20minutes.fr », le journaliste politique du « Parisien-Aujourd'hui en France. », précise que Dominique Strauss-Kahn « a peut-être des chances de s'en sortir sur le plan judiciaire, mais cette histoire l'a durablement plombé par rapport à la présidentielle socialiste... On n'imagine pas que cette histoire se résolve en quelques jours. Elle va porter atteinte durablement à son image, elle a fait remonter des histoires anciennes. »

Que des déclarations, émanant de l'un des biographes de Dominique Strauss-Khan, - il est vrai la biographie« Docteur Strauss et Mister Kahn » ne bénéficie pas du label« autorisée » -, lourdes de sens et riches en informations sur la personnalité controversée de Dominique Strauss-Khan, - « en général on ne le laissait jamais seul dans un hôtel, là visiblement il était seul »et l'affaire Nafissarou Diallo, certes n'en précisant pas le nombre, « a fait remonter les vieilles affaires » -, et sur la manière dont les affaires dans lequel il était impliqué, étaient réglées, « plus ou moins étouffées... », tant bien même « étouffées »

Les « vieilles affaires plus ou moins étouffées... » suivant Le Nouvel Observateur, ou les « vieilles affaires étouffées... » en regard de RTL.be, telles sont les clés du mystère Dominique Strauss-Khan que ses communicants, - Gilles Finchelstein, Anne Hommel et Ramzy Khiroun, emmenés par Stéphane Fouks patron de l'agence en communication Euro RSCG C&O-, et les éléphants et la direction du Parti Socialiste s'acharnent, avec une insolente réussite assise sur l'univers ténébreux des think thanks, des sociétés secrètes et des financiers, à arracher, aux tentacules de la justice, et à laver l'homme licencieux de tous soupçons, sur la foi de complots chimériques, - pour les plus criards, la Mutuelle des Étudiants de France, Elf, cassette Méry, délicate attention au sujet d'un arrangement fiscal de quelques 220 millions accordé à Karl Lagerfeld, l'affaire Piroska Nagy, l'affaire Nafissarou Diallo, l'affaire Tristane Banon et, à s'en référer à l'avocat Emmanuel Pierrat, plusieurs affaires ayant fait l'objet de dissuasion afin qu'aucune plainte ne soit déposée-, et à cacher, avec l'appui inconditionnel d'une presse de gauche aux ordres, la réalité au peuple français.

Tout dépendant de l'intitulé ou de l'option politique du média reprenant l'information, et tout étant relatif à la rapidité d'intervention dont ont pu faire preuve les « envoyés spéciaux », près les médias, du Parti Socialiste, des sociétés secrètes, des think thanks ou des communiquants, les vieilles affaires « plus ou moins étouffées... » ou tout simplement « étouffées... », auxquelles Dominique Strauss-Khan ait été mêlé ou est toujours mêlé, sont légion. Et nul besoin, pour s'affranchir, d'arguer que les membres des partis d'opposition ou de droite, agissent à l'identique car, par l'entremise des think thanks et des sociétés secrètes, tout l'univers politico-politicard se côtoie et festoie de conserve à la vue et au su d'une « barbaque électorale » qui « n'entrave pas un seul mot courant » du galimatias politique et qui boit, jusqu'à plus soif, les paroles vipérines des candidats « voués aux destinées nationales » sources de revenus politiquement corrects, - entre 20 et 30.000 euros/mois pour un Député ou un Sénateur, entre 10 et 20.000 euros/mois pour un Président de Région, etc. -, mais, majoritairement assis sur des emplois fictifs, amplement occultes...

Dans le cas, économiste, avocat d'affaires, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale de 1988 à 1991, député de Haute Savoie puis du Val d'Oise et maire de Sarcelles, ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur, dans les gouvernements Édith Cresson et Pierre Bérégovoy, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement Jospin, et politicien émérite à l'image de tous ses confrères, - une caste de nantis qui avait acquis ses lettres de noblesse et de bassesse, le 15 janvier 1990, sous la Présidence de François Mitterrand, avec le vote de l'article 19(3) de la loi sur la « clarification du financement des activités politiques » amnistiant les auteurs de détournements de fond au profit de partis politiques-, Dominique Strauss-Khan n'a pas dérogé à la règle politico-politicarde. En 1993, Michel Rocard lui confie la présidence du « groupe des experts du PS » et, en juin de la même année, avec Raymond Henry Lévy, alors PDG de Renault, il crée le « Cercle de l’Industrie(4) », un cercle spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles dont il en est le vice-président. Il y côtoie des personnalités et des industriels comme Louis Schweitzer, ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, Vincent Bolloré, Alain Lamassoure ancien député UDF/UMP, Benoît Potier Président Directeur Général d'Air Liquide. Dans ce cercle y sont représentés Rhône-Poulenc, Lafarge, Péchiney, Elf, L'Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total, BSN…

Partant de là, Dominique Strauss-Khan voit, au début des années 2000, son nom cité dans trois dossiers politico-financiers, la MNEF aux motifs de production de faux documents, de « fabrication » et d'utilisation de justificatifs antidatés, la cassette Méry et son intercession, - en tant que Ministre des Finances -, auprès de l'administration fiscale, en faveur du couturier Karl Lagerfeld se concluant par « une colossale remise fiscale s'élevant à vingt-deux dizaines de millions de francs(5) », Elf et une affaire de travail fictif au « bénéfice présumé » de sa secrétaire... Et si, à l'instar des affaires de mœurs, portées sur la place publique, - Piroska Nagy, Nafissatou Diallo et Tristane Banon-, dans lesquelles il est impliqué et auxquelles il ne peut faire aucun doute, il s'est commis dans plusieurs autres(6), France Soir du 18 mai 2011 précisant « … les affaires se seraient succédées en France et à l'étranger. La quasi-totalité n'aurait jamais débouché sur le plan médiatique ou judiciaire... se seraient déroulées en l'absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes... Toutes ces affaires se seraient réglées à l'amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes, - certains s'étaient armés d'une hache ou d'un couteau, selon notre source -, les persuadant de ne pas déposer plainte. », et l'avocat Emmanuel Pierrat ayant avoué « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde... parce qu'il est trop bien protégé...et que l'opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres... », d'autres affaires politico-financières, comme le déclare le journaliste et auteur français, biographe de Dominique Strauss-Khan, Philippe Martinat : « ...ont été étouffées...(2) » A en croire le quotidien en ligne « 24heures actu.com » du 16 Mai 2011, les langues commençant à se délier : « la société de consultants en communication EuroRSCG C&O ne serait-elle pas plutôt payée par le FMI, imposée par le boss Dominique Strauss-Khan... ? » et « le monde de la communication s’interroge : depuis combien de temps pourrait fonctionner cette facturation au FMI pour les besoins privés de l’homme ? »

Notes.

(1) Philippe Martinat couvre depuis de nombreuses années l'actualité du PS. Après avoir travaillé à « La Croix-l'Evénement », il est aujourd'hui l'un des responsables du service politique du « Parisien-Aujourd'hui en France. »

(2) Le Nouvel Observateur « DSK: un coup de tonnerre qui risque d'être un coup d'arrêt » du 15 Mai 2011 et du RTL info.be « Le côté séduction est son talon d'Achille » du 16 Mai 2011

(3) Loi du 15 janvier 1990 relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification de financement des activités politiques. Loi n° 90‐55, Journal Officiel du 16 janvier 1990. Article 19 : Sauf en cas d'enrichissement personnel de leurs auteurs, sont amnistiées toutes infractions commises avant le 15 juin 1989 en relation avec le financement direct ou indirect de campagnes électorales ou de partis et de groupements politiques, à l'exclusion des infractions prévues par les articles 132 à 138 et 175 à 179 du code pénal et de celles commises par une personne investie à cette date [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 89‐271 DC du 11 janvier 1990] d'un mandat de parlementaire national. Les dispositions de la loi n° 88‐828 du 20 juillet 1988 portant amnistie sont applicables en ce qui concerne la constatation et les effets de l'amnistie et les contestations relatives à ceux‐ci.

(4) Le Cercle de l'Industrie est un lieu d’échanges, - en vérité un think thank-, autour des grandes entreprises industrielles. Basé à Paris et à Bruxelles, le Cercle de l’Industrie est un lieu de dialogue et d’échanges destiné aux grandes entreprises industrielles. Il rassemble les Présidents de grandes entreprises intervenant dans tous les secteurs industriels ainsi que des hommes politiques. En 2009, les entreprises membres du Cercle de l'Industrie ont réalisé un chiffre d'affaires d'environ 800 milliards d'euros. Elles emploient près de 3 millions de personnes.
Liste des membres du Cercle de l’Industrie en Mai 2011 : Dominique Strauss-Kahn et Raymond Henry Lévy, membres fondateurs et Présidents d’Honneur ; Denis Ranque Président du Cercle de l’Industrie, Président de Technicolor ; Alain Lamassoure, UMP, vice-président, et Pierre Moscovici, PS, vice-président ;
Membres : Air France Klm, Jean-Cyril Spinetta et Pierre Henri Gourgeon ; Air Liquide, Benoît Potier ; Alcan Engineered Products, Christel Bories ; Alcatel-Lucent, Philippe Camus et Ben Verwaayen ; Alstom, Patrick Kron ; Areva, Anne Lauvergeon ; Arkema, Thierry Le Hénaff ; EADS, Louis Gallois ; EDF, Henri Proglio ; France Telecom, Stéphane Richard ; GDF Suez, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli ; Lafarge, Bruno Lafont et Bertrand Collomb ; Loréal, Jean-Paul Agon ; Michelin, Michel Rollier ; PSA Peugeot Citroën, Philippe varin ; Publicis Groupe SA, Maurice Lévy et Jean-Yves Naouri ; Rhodia, Jean-Pierre Clamadieu ; Safran, Jean-Paul Herteman ; Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar ; Sanofi Aventis, Serge Weinberg et Chris Viehbacher ; SNCF, Guillaume Pépy ; Total, Christophe de Margerie et Thierry Desmarest ; Valeo, Jacques Aschenbroich ; Veolia Environnement, Antoine Frérot ; Vivendi, Jean-Bernard Lévy ; Pierre Gadonneix, Président du Conseil Mondial de l’Energie ; Jacques Barrotn CDS, ancien ministre, membre du Conseil constitutionnel ; Gilles Carrez, UMP, député, rapporteur de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale ; et Jean-Pierre Fourcade, UMP, sénateur, ancien ministre.

(5) La dette fiscale de Karl Lagerfeld s’élevait au total à 260 millions de francs ; après une première réduction, DSK l’a ramenée de 200 à 43 millions, L’Express du 07 Juin 2001.

(6) « Une succession d'affaires ? », France Soir du 18 mai 2011 : « … les « affaires » se seraient succédées en France et à l'étranger. La quasi-totalité n'aurait jamais débouché sur le plan médiatique ou judiciaire à l'exception de deux d'entre elles. L'une concernait en France une journaliste et l'autre aux États-Unis une haut fonctionnaire du FMI. Les autres se seraient déroulées en l'absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes, selon nos informations émanant de proches, pourtant bienveillants à l'égard de DSK. Toutes ces affaires se seraient réglées à l'amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes, - certains s'étaient armés d'une hache ou d'un couteau, selon notre source -, les persuadant de ne pas déposer plainte. »



Dernière édition par sidaventure le Ven 26 Aoû 2011 - 11:21, édité 1 fois
« Plus Pourri Que Moi, Je Meurs... », Acte VIII : Femmes, Vieilles Affaires Et Communicants 3

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk710


Si l'on en croit un interview accordé à France Soir(1), un très proche de Dominique Strauss-Kahn et responsable du Parti Socialiste de surcroît, lors d'un déjeuner à Paris qui s'était déroulé environ trois mois avant le 14 Mai 2011 d'insipide mémoire et une honte pour le peuple français, avait fait une déclaration sans fard sur la vraie personnalité d'un homme politique désireux de briguer un mandat de Président de la République, de s'installer à l’Élysée en 2012 et de représenter la France dans le Monde : « Depuis plusieurs mois, j'ai demandé que Dominique ne se déplace plus sans être accompagné par deux ou trois gardes du corps. Il ne faut jamais le laisser seul. Non pas pour le défendre contre une quelconque agression, mais je choisis les mots justes, non diffamatoires, pour empêcher mon ami disons... de céder à la complexité de sa vie sexuelle. Cela, bien sûr, dans l'éventualité de sa candidature à l'élection présidentielle de 2012. »

Yvan Stefanovitch, l'auteur de l'article, précise même que cette déclaration dévoilant, franchement et sans détour, les penchants complexes de la vie sexuelle de Dominique Strauss-Khan dont les « frasques» n'étaient qu'un secret de polichinelle, « ne faisait que refléter ce que beaucoup chuchotaient, depuis une quinzaine d'années, parmi nombre de journalistes politiques parisiens et de caciques des grands partis français. Ce proche et ami de Dominique Strauss-Khan ne se contentait pas de le décrire comme un grand séducteur de femmes, flambeur et dilettante ». Il rajoute, en outre, que « comme tous les autres proches du directeur du Front Monétaire International, notre interlocuteur se voit obligé de tenir un discours consensuel au nom de la présomption d'innocence. C'est-à-dire de déclarer et de répéter que le prétendu viol d'une femme de ménage, à l'hôtel Sofitel de New York, ne ressemble pas du tout à l'ancien Député-Maire de Sarcelles »

Vraiment ce responsable du Parti Socialiste, très proche de Dominique Strauss-Kahn, est, à l'image de toutes les femmes et de tous les hommes politiques français et dans le cas de l'affaire d'agression sexuelle et de tentative de viol, - opposant Nafissatou Diallo, la présumée victime et l'accusatrice, à Dominique Strauss-Kahn, présumé innocent mais formellement inculpé de crime sexuel -, et bis repetita après la plainte déposée par Tristane Banon, des élus femmes et hommes d'appartenance au Parti Socialiste, d'une honnêteté cynique, impudente et immorale sans commune mesure. C'est sous le sceau de l'anonymat, n'ayant pas souhaité être identifié, qu'il s'est exprimé. Dès lors, sans risque de « se faire taper sur les doigts » par la direction du PS, il a pu « brailler » haut et fort, avec ses camarades, au « complot », - une machination contre Dominique Strauss-Kahn, soutenue par certains dirigeants socialistes -, ourdi par Nicolas Sarkosy et la droite, voire par Barack Hussein Obama et les USA ou par le FMI qui ont intronisé, depuis, au titre de Directrice générale de cette institution, Christine Lagarde(2).

A cet effet, Pierre Moscovici, député socialiste, proche de Dominique Strauss-Kahn, sur France 24, dans «Politique», n'a-t-il pas soutenu à Roselyne Febvre qui l'interviewais le 18 Mai 2011, « ce que je sais de lui ne m'incite pas à penser que les choses se sont passées comme on le dit. Mais, en même temps, vraiment, le temps dans lequel nous sommes maintenant, c'est le temps de la vérité. Donc je ressens toujours cette amitié pour lui, ce choc et puis une attente maintenant assez fébrile de la vérité... Moi, je ne suis pas dans la thèse du complot mais, en même temps, si les faits étaient avérés, ce serait très grave. Ce serait inacceptable. Evidemment. Et donc l'hypothèse que cela ait existé, je ne l'écarte pas... »

Et Jean-Christophe Cambadélis, proche de l'ex-directeur général du FMI, - oubliant de rappeler que Dominique Strauss-Khan lui-même, au cours d’un déjeuner avec des journalistes de Libération, le 28 Avril 2011, se posait en victime en imaginant un coup monté par ses adversaires politiques : « le fric, les femmes et ma judéité... Oui, j'aime les femmes... et alors ?... Depuis des années, on parle de photos de partouzes géantes, mais je n'ai jamais rien vu sortir... Alors qu'ils les montrent !... » et Libération précisant : Dominique Strauss-Kahn évoque l'hypothèse d'une machination autour d'un viol pouvant être montée contre lui... DSK se met à imaginer une femme violée dans un parking et à qui on promettrait 500.000 ou un million d'euros pour inventer une telle histoire. » -, n'a-t-il pas déclaré au Nouvel Obs, le 15 Mai 2011 : « Je ne suis pas du tout, loin de là, un adepte des complots, mais j'ai encore en tête le fait qu'on avait promis à Dominique Strauss-Kahn le feu nucléaire dès qu'il ferait ses premiers pas de candidat. »

Ou les torrents de boue déversés, sur les antennes de la RCJ radio de la communauté juive à Paris, le 3 Juillet 2011, par Michèle Sabban, - vice-présidente Parti Socialiste du Conseil Régional d'Île-de-France et fidèle de Dominique Strauss-Kahn -, s'interrogeant aussi sur « l'attitude de la direction du Sofitel », déclarant, en outre, « Ce que je voudrais c'est que, un, cet homme puisse laver son honneur. Deux, que la réhabilitation soit à la hauteur de sa destruction parce que c'est quand même un attentat politique » et ponctuant ses propos outrancier par :«Le Sofitel... le commissaire de police de New York qui a été décoré, je crois, de la Légion d'honneur par Nicolas Sarkozy ?» Déjà, le 16 Mai 2011, elle avait fait une déclaration surréaliste sur l’antenne de Radio Monte Carlo, en réclamant l’éviction du Parti Socialiste d(Anne Mansouret, - la mère de Tristane Banon -, qui, confirmant que sa fille avait été la victime de Dominique Strauss-Kahn, qui aurait essayé de la violer, avait osé trahir l'ex-Directeur général du Fonds Monétaire International... Surréaliste argumentaire de Michèle Sabban ! L’amour maternel, ce n’est manifestement pas une valeur que tout le monde partage au Parti Socialiste...

Ou encore les propos de Gilles Savary, vice-président PS du Conseil général de Gironde, sur son blog, dimanche 15 Mai : « Il est aisé de piéger une personnalité aussi peu résistante aux attraits de la gent féminine que Dominique Strauss-Kahn. Car, il serait tout de même hallucinant que ce dernier, instruit d'un premier incident mutuellement consenti pourtant au FMI, exposé par ses fonctions et sa présidentialisation française, se soit rué sur une femme de chambre… Rien exclure, c'est aussi ne pas exclure un guet-apens qui arrangerait beaucoup de monde en France.... », ou ceux de Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, sur BFM TV, le 15 Mai 2011 : « Même si c'est un piège, même s'il n'y est pour rien, il ne pourra pas être candidat... Si cette jeune femme dit le contraire dans une heure, nous aurions l'air bien malin. » Tant bien même Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris et proche de Dominique Strauss-Khan, dans sa déclaration à l'AFP, le dimanche 15 Mai : « Il faut se garder de toute conclusion avant que Dominique Strauss-Kahn ne se soit exprimé... Nous n'avons pas entendu la version de Dominique Strauss-Kahn, nous savons qu'il plaide non-coupable. En tout état de cause ce type de comportement n'appartient absolument pas de près ou de loin à la culture de Dominique Strauss-Kahn... Et puis, et surtout, cette affaire ne ressemble en rien à DSK, l'homme que nous connaissons tous. » Etc. Etc. Etc.

Alors si la théorie du complot était réalité, - certes les avocats de Dominique Strauss-Khan démentant tout contact avec la présumée victime -, que penser des propos tenus le 24 Mai 2011(3), au New York Post, par une femme d'affaire française ayant des liens étroits avec Dominique Strauss-Kahn et sa famille : « Ils ont déjà parlé à sa famille... Cela se finira sur une note tranquille », rajoutant que « les démarches des proches de Dominique Strauss-Khan seront couronnées de succès et ce dernier ne passera pas de temps en prison.... Il ne sera pas emprisonné et repartira en France. La femme recevra beaucoup d’argent... Au moins un million de dollars auraient d’ores et déjà été proposés. » Par ailleurs, la chaîne Fox News(4) avait dévoilé, le 23 Mai 2011, des détails sur l’affaire. Selon la chaîne américaine, Dominique Strauss-Kahn aurait déclaré à la jeune femme « sais-tu qui je suis » à plusieurs reprises lors de l’agression présumée. La jeune femme aurait supplié ce dernier en lui disant qu’elle risquait de perdre son emploi : « s’il vous plaît arrêtez. J’ai besoin de mon travail. Je ne peux pas me permettre de perdre mon emploi. Arrêtez s’il vous plait. » Ce à quoi Dominique Strauss-Kahn aurait répondu : « Non chérie. Ne t’inquiète pas. Tu ne perdras pas ton job. Tu ne sais pas qui je suis ? »

Si vraiment cette théorie du complot était réalité, pourquoi Christophe Deloire et Christophe Dubois, les auteurs de « Sexus Politicus(5) », en un chapitre de six pages et sous le titre « L'affaire DSK », décrivent-ils l'énergie déployée par les communicants Gilles Finchelstein, Anne Hommel et Ramzy Khiroun d’EuroRSCG. C&O, les « pompiers » de Dominique Strauss-Kahn, pour récupérer des « blancs(6) » relevant du sordide et comportant « des éléments de vie privée indécents » sur leur patron ? Et qu'est devenue la note, rédigée peu avant la présidentielle de 2007, par un policier de la base, signalant la présence de Dominique Strauss-Kahn surpris en fâcheuse posture dans une voiture, à l’Ouest de Paris(7), dans un haut lieu des rencontres tarifées, à l’occasion d’un banal contrôle. En fait, «l'original de cette note a été passé au broyeur et, à l’époque des faits, il fut décidé, en haut lieu, de ne pas donner de suites à cette affaire sur le plan pénal et médiatique. »

Nul doute, qu'en parfaite connaissance de cause, Nicolas Sarkozy propulsa, le 01 Novembre 2007, Dominique Strauss-Kahn, - tous deux, avec François Hollande, Martine Aubry, Pierre Moscovici, Laurent Fabius, etc..., étant membres du think thank « Le Siècle(Cool », l'un pouvant expliquer l'autre -, à la Direction Générale du Fonds Monétaire International. Mais, dans cette institution, si l'épisode Piroska Nagy est connu, car médiatisé, il en est au moins deux autres, avant que n'éclate l'affaire Nafissatou Diallo, gardés secret. Selon un cadre du Fonds Monétaire International(9), « Dominique Strauss-Kahn a fait pression sur une employée asiatique pour qu’elle couche avec lui. La femme n’a pas porté plainte car elle craignait de perdre son emploi... » et « ...un cadre de l’organisation a acheté le silence d’une employée d’une institution internationale de Washington... », sans en oublier que le 13 Mai 2011, Dominique Strauss-Khan a fait des avances à deux employées du Sofitel New-yorkais... ou occulter les propos tenus par Yannick Olland, envoyé spécial de Radio Monte Carlo, dans l'émission « Carrément Brunet » du 16 mai 2011, révélant des comportements très déplacés de Dominique Strauss-Khan, dans des avions, auprès d’hôtesses de l’air...

Notes.

(1) « DSK : Ses amis redoutaient le pire. » Un proche de Dominique Strauss-Kahn révèle à France-Soir comment, depuis longtemps, il craignait le pire, en raison de son appétit sexuel.

(2) Membre du Comité pour l'élargissement de la communauté euro-atlantique du think tank américain Center for Strategic and International Studies

(3) « Strauss-Kahn's pals bid to pay off woman's kin », Oron Dan, Laura Italiano et Bob Fredericks, New York Post du 24 Mai 2011

(4) « Exclusive : Strauss-Kahn Told Maid 'Don’t You Know Who I Am?' During Alleged Sex Attack », Jana Winte, Fox News du 23 Mai 2011

(5) « Sexus politicus », Christophe Deloire et Christophe Dubois, Editions Albin Michel, 2006.

(6) les « blancs » sont des documents de police sans en-tête ni signature rédigés par les Renseignements Généraux.

(7) « Sexe, politique et police des mœurs. » Gérard Davet et Fabrice Lhomme , Le Monde du 24 Mai 2011.

(Cool « Le Siècle » est un « club de réflexion », - ou think tank-, qui réunit les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, les patrons des plus grandes entreprises françaises, des journalistes de premier plan dans les médias qui « font l'opinion », et quelques universitaires. Le Siècle compte un peu plus de 500 membres choisis par cooptation, auxquels s'ajoutent 200 invités renouvelés chaque année.

(9) « Ex-IMF chief in new sex claims » The Sidney Morning Herald, 23 Mai 2011.




Dernière édition par sidaventure le Ven 26 Aoû 2011 - 11:21, édité 1 fois
« Plus Pourri Que Moi, Je Meurs... », Acte IX : Femmes, Vieilles Affaires Et Communicants 4

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk810

Malgré les risques de scandale, à cause de « la complexité de sa vie sexuelle », qu'une nouvelle « drague lourde », - anodinement requalifiée « frasque » par ses amis et ses communicants -, de Dominique Strauss-Khan pouvait déclencher à tout instant, un responsable du parti Socialiste ayant déclaré à un journaliste de France Soir, - ses propos étant retranscrits dans les colonnes de ce quotidien le 18 Juin 2011(1) - : « Dominique, sorte de funambule aux nerfs d'acier et à la prodigieuse intelligence, constitue en fait une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment... », ses communicants préféraient faire la chasse aux écrits « non autorisés » et ressassaient les vieilles affaires politico-financières du début des années 2000 pour lesquelles il avait été poursuivi : le dossier de la Mutuelle Nationale des Étudiants de France et sa relaxe finale, le 7 Novembre 2001, des délits de « faux et usage de faux » ponctués par une rémunération, - assise sur des documents manifestement antidatés, dont une facture datée de 1994 alors qu'elle avait été rédigée en 1995, laissant entrevoir une affaire de fausses factures destinées à « couvrir » un emploi fictif -, de 603.000 francs perçue en Février 1997 ; le salaire de sa secrétaire, Evelyne Duval, en 1993, payé par une filiale suisse de la société pétrolière Elf Aquitaine International, pour un montant total de 192.000 francs, et sa mise en examen pour « complicité et recel d'abus de biens sociaux » et, tenu secret(2), « en tant que ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur de 1991 à 1993, Dominique Strauss-Kahn s'était intéressé à plusieurs dossiers chers à l'équipe de Le Floch-Prigent : celui du financement de l'industriel Maurice Bidermann, - point de départ de l'instruction -, et aussi celui des ventes d'armes à Taiwann - dont on sait que Sirven espérait puiser d'importantes commissions- », affaire se concluant par un non lieu prononcé le 2 Octobre 2001 par le juge d'instruction Eva Joly ;sa curieuse détention, - Dominique Strauss-Kahn en étant le dernier détenteur connu -, de la fameuse cassette Méry, illustrant le financement illégal du Rassemblement Pour la République, - le RPR -, non remise à l'autorité judiciaire et l'ordonnance de non-lieu prononcée le 19 avril 2002 ; et enfin, même si quelque part liée aux tribulations de la cassette Méry, l'arrangement fiscal,-Dominique Strauss-Khan étant à ce moment-là Ministre des finances -, ramené de 260 millions à 43 millions, sur le dossier du couturier Karl Lagerfeld laissant transparaitre de forts soupçons de « corruption passive » et de « concussion »,- le fait pour un responsable public d'accorder des exonérations indues -, passibles de la Cour de justice de la République mais le 28 juin 2001, la Cour de cassation estimant que, par « manque d'indices », l'état du dossier ne justifiait pas la saisine de la CJR.
Mais a-t-on connaissance, par les médias, de l'affaire Christian Basano(3), - expert-comptable diplômé et ancien commissaire aux comptes -, qui a été victime d'usurpation d'identité, faux et usage de faux, vol et recels dans l'affaire dite KUWAIT Gate, de 1991 à ce jour ? « Dominique Strauss-Kahn mis en cause devant le TGI de Paris pour son implication dans une escroquerie internationale à 22 milliards de dollars : Le 20 septembre 2010, Maître Dominique Kounkou, avocat de Christian Basano, assignait l’Agent Judiciaire du Trésor pour faute lourde de l’État devant le TGI de Paris, dans une affaire complexe d’escroquerie internationale, dans laquelle M. Dominique Strauss-Kahn fut un acteur particulièrement impliqué comme Ministre de l’Industrie du gouvernement Cresson en 1991. » A cet effet, une enquête approfondie a dû, en toute raison de cause et toute normalité, être diligentée par ce Tribunal. Est-elle toujours en cours ? A-t-elle été, au moins, diligentée ? Et une audience devait se tenir le 16 Mars 2011 ? Les conclusions en réponse de l’Agent Judiciaire du Trésor, dans cette affaire, devaient y être déposées... Pour mieux la rendre compréhensible, quelques repaires(4), dans cette affaire, sont à noter : « En 1991, Monsieur Basano travaille, avec le Koweït, sur un projet d'extinction des puits de pétrole en feu, suite à la guerre du Golfe, dont le concepteur est Monsieur Joseph Ferrayé... qui a déposé, à cet effet trois brevets, auprès de l'INPI, les 11 avril 1991, 16 avril 1991 et 2 mai 1991... » : « Le 14 juin 1991, Monsieur Christian Basano et ses associés envoient un devis au directeur de Kuwait Bank pour un montant de 22 milliards de dollars américains. Maître Motu, célèbre notaire de nationalité suisse, légalisera des comptes pour 23.005.341.300 dollars américains, le 16 novembre 1995. » :« En Août 1995, Monsieur Levavasseur, ancien agent de la DST, informe Monsieur Basano que celui-ci est titulaire de plusieurs comptes sur les livres des banques étrangères sur lesquels ont transité plus de 8 milliards de dollars américains, dont il a été désigné Ayant Droit Économique Réel » ; et d'autant plus étrange que « Les virements ont été effectués à partir d'un contrat légalisé par l'Ambassade de France, signé entre une société P.B.E. OIL, - dont Christian Basano y est désigné comme associé, shareholder -, et le Ministère des Affaires Étrangères du Koweït. Une vraie fausse société qui, selon Infogreffe, a cessé toute activité le 7 avril 1989. »

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Entre temps, le 26 juillet 1991, Dominique Strauss-Kahn, à l'époque des faits Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce Extérieur du gouvernement de Madame Edith Cresson, « écrivait à Monsieur Hammoud Abdallah Al Raqbah, Ministre du pétrole de l'Émirat du Koweït, une lettre qui engageait l'État français et dans laquelle il recommandait l'Agence Horwell », une filiale de l'Institut Français du Pétrole placé sous autorité du Ministère de l'Industrie et du Commerce Extérieur, une filiale contrôlée à 33% par la holding Isis contrôlée par l'I.FP. À 60%, une filiale « qui s'était emparée du marché et qui a exploité, sans licence, les procédés brevetés par le mandant de Monsieur Basano, l'inventeur Joseph Ferrayé. » Il est à remarquer que « le détournement, par l'Agence Horwell, des brevets enregistrés à l'INPI... », dans cette affaire de faits de déni de justice et de faute lourde de l’État, d'usurpation d'identité, de faux et usage de faux, de vol et recels et d’escroquerie internationale, « ...a été particulièrement facilité par le Décret n° 91-432 du 13 mai 1991, signé Michel Rocard, Premier Ministre, qui a mis l'INPI sous l'autorité directe du Ministre de l'Industrie qui était Dominique Strauss-Kahn. » L'Assignation devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, du 20 septembre 2010, précise, en outre, que « plusieurs procédures ont été entreprises par Monsieur Basano, notamment une plainte déposée le 5 mai 2008 par-devant Monsieur le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris, classées sans suite... », et que « plusieurs courriers ont été expédiés aux Ministres de finances et d'Economie respectifs, sans aucune réponse consistante. »
Il est à savoir que le 31 Octobre 2008, dans le cadre de cette affaire, Dominique Strauss-Kahn avait annoncé qu'il avait l'intention de « Poursuivre judiciairement avec détermination ceux qui relaieraient des rumeurs malveillantes » à son encontre... Il est à savoir, qu'en 1999, en sa qualité de ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement de Lionel Jospin, Dominique Strauss-Khan était intervenu pour déstabiliser et abattre Christian Basano en ordonnant sa radiation du Tableau de l’Ordre des Experts-Comptables, d’une part, et, d’autre part, à son encontre, un contrôle fiscal ...! Il est à savoir, qu'en sa qualité de mari d’Anne Sainclair, - de 1997 à 2001 directrice générale de e-TF1, la filiale internet du groupe, puis vice-présidente -, il a fait annuler le reportage sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït, réalisé par Bernard Nicolas(5) et pré-enregistré, dans l’émission « Sans Aucun Doute », du 12 mai 2000, présentée par Julien Courbet.

Alors que penser de la déclaration de Dominique Strauss-Khan, au cours d’un déjeuner avec des journalistes de Libération, le 28 Avril 2011, qui se posait en victime en imaginant un coup monté par ses adversaires politiques : « le fric, les femmes et ma judéité... » et de la précision donnée par Libération « Dominique Strauss-Kahn évoque l'hypothèse d'une machination autour d'un viol pouvant être montée contre lui... Dominique Strauss-Kahn se met à imaginer une femme violée dans un parking et à qui on promettrait 500.000 ou un million d'euros pour inventer une telle histoire...
», d'une part, et, d'autre part, de la survenue de l'affaire Nafisstou Diallo ? Ne serait-ce pas une auto-machination, dans la crainte où l'affaire exploserait au grand jour dans le corps de la campagne électorale, pour se soustraire aux Primaires du Parti Socialiste et à la course à l'investiture en vue de la présidentielle de 2012 ? La question ne peut que se poser...

Notes.

(1) « Dominique Strauss-Khan : Ses amis redoutaient le pire , Yvan Stefanovitch, France Soir du 18 Juin 2011.

(2) « Un pot-pourri de 44 noms liés au tiroir-caisse d'Elf. »,Laske Karl,Libération du 24 Novembre 1999.
« Vente de frégates à Taiwan: la Suisse accorde l’entraide judiciaire. Le juge d’instruction fédéral rend trois décisions de clôture », Communiqué de l'Office fédéral de la justice, du 8 Décembre 2003, précisant « En 1991, la société française Thomson a conclu avec Taiwan un contrat portant sur la vente de six frégates pour un prix d’environ 2,5 milliards de dollars. Une clause du contrat interdisait formellement le versement de toute commission mais la majoration substantielle du prix facturé a fait soupçonner les autorités taiwanaises d'un cas grave de corruption internationale. Le 6 novembre 2001, dans le cadre d’une procédure pénale ouverte pour escroquerie, blanchiment d’argent et corruption, ces autorités ont adressé à la Suisse une demande d’entraide judiciaire. »
« DCNS soupçonné d'espionnage et de corruption. », Elisabeth Studer, le blog finance, du 27 février 2008.

(3) « Strauss-Kahn mis en cause devant le TGI de Paris pour son implication dans une escroquerie internationale à 22 milliards de dollars. », Communiqué de presse. Média libre.eu, du 21 février 2011

(4) « Assignation devant le Tribunal de Grande Instance de Paris », du 20 septembre 2010, extraits.

(5) Extrait du livre « Le Rapport OMERTA 2002. » Sophie Coignard y interroge Bernard Nicolas, journaliste qui était présent sur le plateau de l'émission du 12 mai 2000 :
page 261 : « Vous avez déjà été victime de censure dans l'exercice de votre métier ?

- Plusieurs fois. Dès lors qu'il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1... Une fois, j'avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l'émission de Julien Courbet Sans Aucun Doute, Tout est possible. Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s'inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?…..J'étais interloqué : rien n'indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire. Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi... »

« Plus pourri que moi, je meurs... », Acte X : Femmes, vieilles affaires et communicants 5

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Dans le cadre de l'affaire Elf, au travers du salaire de sa secrétaire, Évelyne Duval, payée 16.000 francs par mois, du 1er juin 1993 au 31 mai 1994, par une filiale suisse de la société pétrolière Elf Aquitaine International, pour un montant total de 192.000 francs, Dominique Strauss-Khan avait été mis en examen pour « complicité et recel d'abus de biens sociaux.
De forts soupçons d'être intervenu personnellement pour la prise en charge d'une partie des rémunérations de sa secrétaire, employée de 1993 à 1997 par le Cercle de l'industrie, - association de lobbying co-fondée par Dominique Strauss-Kahn, Raymond Haïm Lévy, Président de Renault, et Maurice Lévy, patron de Publicis -, planaient sur le vice président, « à titre bénévole tout en bénéficiant d'un bureau, d'une secrétaire et de notes de frais », du think thank.
En outre, le groupe Elf, avait versé, en 1993, une subvention, - d'un montant toujours resté inconnu dans le cadre de la procédure -, au Cercle de l'Industrie auquel le groupe pétrolier n'appartenait pas encore. Ce « fait au chiffre versé gardé secret » permit aux avocats de Dominique Strauss-Kahn, Jean Veil et Lev Forster, de choisir leur axe de défense et de soutenir que le salaire d'Évelyne Duval, payé par Elf-Aquitaine, était « une sorte de subvention ou de cotisation donnée par avance. »
Le parquet de Paris, sans se poser de questions saugrenues, admit cette argumentation. En conséquence, le salaire d’Évelyne Duval ne put plus, dès lors, être considéré comme une « complicité et recel d'abus de biens sociaux » pour Dominique Strauss-Khan et comme un « abus de biens sociaux » pour Elf-Aquitaine, mais comme une dépense légitime pour le groupe pétrolier.
Le juge d'instruction, Eva Joly(1), en charge de cette affaire politico-financière, - qui avait éclaté en 1994-, aux multiples ramifications, -Affaire Bidermann, Affaire Dumas, Affaires des frégates de Taïwan liées aux Affaires Cléastream2, Affaire Thinet, Affaire de la maison du Dr Maillard n Affaire Ertoil et Affaire de la raffinerie de Leuna -, avait choisi de sortir l'affaire Duval-Dominique Strauss-Khan de son dossier « emplois fictifs d'Elf-Aquitaine International », et de lui accorder un traitement judiciaire plus rapide que celui réservé aux autres mis en examen. Une faveur critiquée, à mots couverts, par certains avocats. Et ce fut, tout naturellement, que le 2 Octobre 2001, elle prononçait, estimant, en définitive, que ses activités étaient licites, à défaut d'être morales, le « non lieu » en faveur de Dominique Strauss-Khan.
Il est vrai que ce digne personnage, malgré les instructions pénales à répétition qui le frappaient de plein fouet, - MNEF, Elf, Cassette Méry, Karl Lagerfeld..., sans omettre celles, bien que partie prenante, il était oublié : Affaire Bidermann, Affaires des frégates de Taïwan liées aux Affaires Cléastream2, Affaire Jean Peyrelevade et Crédit Lyonnais, Affaire Franck Ullman-Hamon. l'homme d'affaires connu pour avoir réalisé diverses interventions en Amérique latine pour le compte d'Israël, pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne de Jean-François Kahn et pour ses montages avec les filiales du Crédit lyonnais coûtant plusieurs dizaines de millions de francs au contribuable français... -, et une commission d'enquête parlementaire mettant en évidence ses méthodes peu orthodoxes, était une personnalité hautement respectable et un grand argentier au-dessus de tout soupçon et méritait des égards de la part de la justice..
Il est vrai qu'Elf Aquitaine International était une vache à lait pour nombre de responsables socialistes. Eric Ghebali, ancien secrétaire général de SOS-Racisme, membre du Conseil national du Parti socialiste et proche de Martine Aubry, était rémunéré par le pétrolier et avait perçu, au cours de l'année 1993, 15.000 francs par mois en Suisse. Mais, depuis 1989, l'ancien alter ego d'Harlem Désir, - bénéficiant lui, en outre, d'un emploi fictif à la Mutuelle Nationale des Étudiants de France - touchait aussi 30.000 francs par mois d'une autre filiale, française cette fois-ci, Elf-Impex. Enfin, Eric Ghebali avait à sa disposition une carte de crédit suisse d'Elf.
Et que parallèlement:
- Il est vrai que Lionel Jospin, en tant que ministre de l'Éducation Nationale, de la Recherche et des Sports, du 12 mai 1988 au 22 juin 1988, puis ministre d'État de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, du 28 juin 1988 au 2 avril 1992, avait modifié par décret, le 31 mars 1992, le taux des remboursements effectués à la Mutuelle Nationale des Étudiants de France par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en véritable pompe à finances pour le compte du Parti Socialiste. De plus, ce délicat et précieux ministre de l’Éducation Nationale, devenu, sous la cohabitation, du 2 juin 1997 au 6 mai 2002, un Premier Ministre exonéré de tous reproches, avait étendu les activités de la MNEF dans les campus pour détourner toujours plus d'argent. Dominique Strauss-Kahn, lui-même, avait reçu, sur la foi de factures antidatées, des émoluments considérables pour des prestations imaginaires.
- il est vrai aussi qu'entre 1990 et 1993, la Mutuelle Nationale des Étudiants de France avait versé 397.435 francs à Marie-France Lavarini, alors conseillère du ministre de l'éducation nationale, Lionel Jospin et que la génération de la gauche non communiste, - que certains surnommaient « la génération Mitterrand » -, pour le moins 19 physiques et 5 morales dont les députés Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen, Julien Dray et les ex-rocardiens Manuel Valls, ex-porte-parole de Lionel Jospin à Matignon, Stéphane Fouks, - coprésident d'Euro RSCG C&O France et communicant de Dominique Strauss-Kahn -, ou Alain Bauer..., mais aussi des leaders étudiants des années 1990, des syndicats, - FO, CFDT - , et des associations proches du Parti Socialiste comme SOS-Racisme, avaient fait cracher « au bassinet » la Mutuelle Nationale des Étudiants de France et, pour nombre d'entre eux, parallèlement, Elf Aquitaine International....
Il est vrai, aussi, qu'à titre de vice président du Cercle de l'industrie « à titre bénévole tout en bénéficiant d'un bureau, d'une secrétaire et de notes de frais », Dominique Strauss-Kahn avait installé son étude d'avocat d'affaires dans les locaux même de l'association de lobbying qu'il avait co-fondée avec Raymond Haïm Lévy, et Maurice Lévy. Il y exerçait à titre de consultant, et/ou avocat d’affaires, auprès des patrons, - 48 des 50 plus grands patrons français -, membres du Cercle de l'Industrie. La Cogema, la Sofres .. et EDF, entre autres, lui versaient des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde. Cette activité peu contraignante lui assurait des revenus de plus de 2 millions de francs par an. Et il n'avait pas hésité à faire prendre en charge le salaire de sa secrétaire, – du Cercle de l'Industrie ou de son cabinet, guère possible de différencier -, par le groupe Elf...
Il est vrai que dès 1993, Dominique Strauss-Khan paradait au Forum de Davos ; qu'Anne Sinclair l'avait introduit au Siècle, l'association la plus mondaine de Paris ; qu'Antoine et Simone Veil l'avaient fait entrer au Club Vauban ; qu'en 2000, l'OTAN l'avait invité au Club de Bilderberg où il y avait retrouvé Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet qui occupent de prestigieux fauteuils dans les institutions internationales ; qu'il donnait des cours dans les Universités de Stanford, - bastion des Républicains, de Condoleezza Rice et de la Hoover Institution vivier de l’administration Bush -, et de Casablanca, sans compter des conférences, ici et là, toujours royalement payées.
En parallèle à l'affaire Elf, en tant que ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur de 1991 à 1993, Dominique Strauss-Kahn s'était intéressé, - sans jamais avoir été inquiété dans le cours des procédures et des investigations menées par les juges d'instructions Eva Joly et Laurence Vichnievsky liées à ces deux affaires -, à plusieurs dossiers chers à l'équipe de Le Floch-Prigent(2) :
- celui du financement de l'industriel Maurice Bidermann, point de départ de l'instruction Elf(3) ;
- celui des ventes de frégates à Taiwann(4) desquelles Alfred Sirven, - connu pour avoir établi un gigantesque réseau de corruption et pour avoir détourné d’immenses sommes d’argent alors qu’il était numéro deux d’Elf Aquitaine -, espérait puiser d'importantes commissions.
Dans l'affaire de financement de l'industriel Maurice Biderman, - 787 millions de francs -, Dominique Strauss-Khan, ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur de l'époque, avait écrit deux lettres(5) :
- l'une adressée à Le Floch-Prigent, le 12 mars 1992, « Je vois avantage, écrivait ce dernier, à ce que votre groupe, - par l'intermédiaire de la Safirep ou d'une société de gestion de portefeuille -, maintienne à cette occasion le niveau de sa participation dans Bidermann SA. »
- le seconde, le 26 mars 1993, le félicitant de sa gestion et lui répétant que le gouvernement ferait tout pour le soutenir, à Maurice Bidermann, en ces termes : « Vous avez achevé la restructuration financière de votre filiale américaine. Celle-ci conduira à diminuer considérablement les frais financiers de la société aux Etats-Unis. Compte tenu à la fois des opérations de restructuration industrielle qui ont été conduites et de la tenue satisfaisante du marché américain de l'habillement,... un retour à l'équilibre du groupe est maintenant plausible...Malgré les mesures de rationalisation qui ont été prises, - en France -, et qui portent leurs fruits, un redressement total ne peut être espéré sans un renforcement des fonds propres de l'entreprise. C'est pourquoi, en liaison avec les investisseurs institutionnels français, parmi lesquels le Crédit National, un montage financier est actuellement à l'étude... J'ai saisi le ministre de l'Economie, M. Sapin, de ce dossier afin qu'il contribue... à dégager une solution à ce problème. »
Dans l'affaire des frégates de Taïwan, le juge Van Ruymbeke, le 01 Octobre 2008, avait été contraint de rendre une ordonnance de non-lieu, dans l'enquête sur les Frégates de Taïwan, qui signait la fin, tout en laissait planer de nombreux doutes, d'une des affaires les plus retentissantes sous la mandature présidentielle de François Mitterrand. Mais cette affaire trouve des ramifications, « étouffées par le milieu médiatique », dans celle de Cleastream2. En effet, dans l’émission « Esprits Libres », sur France 2 conçue et présentée par Guillaume Durand, du vendredi 9 mars 2007, Jean-Louis Gergorin, - co-auteur, avec Sophie Coignard, du livre « Rapacités » -, le « corbeau » de l’affaire Clearstream, avait déclaré avoir reçu des preuves de l’existence de comptes frauduleux appartenant à Dominique Strauss-Kahn.
Dans le cours de cette émission, Jean-Louis Gergorin y explique que « selon lui les services de renseignement d’au moins trois pays seraient intervenus dans cette affaire de listing de comptes de Clearstream, qui est liée à l’affaire des frégates de Taiwan, qui est une affaire d’Etat explosive dont le système médiatique français corrompu ne veut pas parler. Rappelons que l’affaire des frégates de Taiwan a déjà occasionné au moins cinq morts suspectes : noyades, suicides... »
Après y avoir affirmé que Jean-luc Lagardère avait été assassiné, il enfonce le clou : Son « informateur » lui a livré des informations sur l’existence de « comptes bancaires morts-vivants » appartenant à des personnalités. « Ces comptes morts-vivants sont des comptes clôturés par une personne de bonne foi, et qui sont en fait ensuite gardés en l’état par la banque, donc non clôturés, et utilisés par une tierce personne sous l’identité de la personne qui croit avoir clôturé son compte. Ces informations ont été vérifiées. Une des personnalités impliquées détenant un de ces comptes morts-vivants serait Dominique Strauss-Kahn... »
Et si, dès lors, l'affaire d'escroquerie internationale du Koweïtgate, - Christian Basano et Joseph Ferrayé en étant les victimes -, était aussi liée aux compte morts-vivants qui apparaissent dans l'affaire Cleastream2 ?

Notes.

(1) « Integrity Awards winners 2001 » : Eva Joly a été lauréate, pour le travail exceptionnel effectué dans l'affaire Elf, du prix de l'intégrité décerné, en 2001, par l'organisation non gouvernementale, -ou ONG -,Transparency International.

(2) « L'argent de poche de Le Floch-Prigent », Denis Demonpion, Le Point du 21 Septembre1996.

(3) « Les requins. Un réseau au coeur des affaires », Julien Caumer, Flammarion, 1999. Un livre foisonnant, bourré d’informations, et souvent passionnant.

(4) « Les Frégates de Taïwan, Mitterrand, Thonson-CSF, Roland Dumas, Andew Wang, commissions, rétros commissions, etc... », Blog Le Monde,fr, Réflexions et témoignages par A.Mirolo, le 15 juin 2011.
« La rocambolesque histoire des frégates », Jean Guisnel, Pascal Irastorza, Sophie Coignard, Michel Richard, Philippe Manière, Jean-Loup Reverier, Denis Demonpion. Le Point du 07 Février 1998.
« L'affaire des frégates de Taïwan va coûter cher aux contribuables français », Rfi du 09 Juin 2011. Dans cette affaire des frégates de Taïwan, « la cour d'appel de Paris a confirmé la sanction record infligée à Thales par une cour arbitrale chargée de trancher le litige que la justice française n'est pas parvenue à élucider. Le groupe de défense devra payer 630 millions d'euros à la marine taïwanaise pour les pots-de-vin versés il y a vingt ans pour un contrat de navire de guerre. Et c'est l'Etat français qui va prendre en charge, - les deux tiers seront couverts par le budget de l'Etat, soit 460 millions d'euros -, la plus grande partie de l'amende. »
« Les Frégates de Taïwan, de Mitterrand, un coût exorbitant. », El Dia dela Republica, du 09 Juin 2011.

(5) « Elf-Bidermann, L'Etat coupable », L'Express.du 01 Août 1996.
« Plus Pourri Que Moi, Je Meurs... », Acte XI : Femmes, Vieilles Affaires Et Communicants 6

« Plus pourri que moi, je meurs... »  Les politiques, la justice et les think thanks 1. Dsk1110
Le Crédit Lyonnais à sa création.


Adhèrant, en 1976, au Parti Socialiste, après un court passage au Centre d’Études, de Recherches et d’Éducation Socialiste(1), - ou CERES -, de Jean-Pierre Chevènement, Dominique Strauss-Khan se rapproche de Lionel Jospin, premier secrétaire du Parti Socialiste, qu'il conseille à partir de 1981. Bien que les militants socialistes de la Haute-Savoie aient rejeté sa candidature, - celle-ci, finalement et au titre de tête de liste, étant imposée par la direction nationale -, il est élu, au scrutin proportionnel, député socialiste à partir du 16 Mars 1986. Il devient, en charge des études et du programme, de 1986 à 1988, puis de l'économie et des finances, de 1988 à 1989, secrétaire national du Parti Socialiste. A l'Assemblée Nationale, il préside, de 1988 à 1991, la commission des finances.

Du 17 mai 1991 au 2 avril 1992, François Mitterrand nomme Dominique Strauss-Khan ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur dans le gouvernement d'Édith Cresson et, du 4 avril 1992 au 29 mars 1993, ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur dans celui de Pierre Bérégovoy. Battu aux élections législatives de 1993. il crée alors, avec Raymond Lévy, patron de Publicis, le Cercle de l'industrie(2), dont il en est vice-présent « à titre bénévole tout en bénéficiant d'un bureau, d'une secrétaire et de notes de frais » et, dans les locaux de celui-ci, le cabinet d'avocat « DSK Consultants. » Parallèlement, Michel Rocard lui confie la présidence du « groupe des experts du PS. »

Après avoir été membre du conseil municipal, du 20 mars 1989 au 18 mars 2001, il est élu maire de Sarcelles le 18 juin 1995 et député de la 8e circonscription du Val-d'Oise le 12 juin 1997 jusqu'au 4 juin 1997, date à laquelle il est nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie du gouvernement Lionel Jospin, un gouvernement duquel, rattrapé par des affaires politico-financières, - Mutuelle des Étudiants de France, Elf, Cassette Méry, affaire Karl lagerfel...-, il en démissionnera le 2 novembre 1999. La soif des mandats électoraux ne l'abandonnant pas, il a été, du 2 avril 2001 au 19 octobre 2007, député de la 8e circonscription du Val-d'Oise, du 4 juin 1997 au 31 Octobre 2007 ; adjoint au maire de Sarcelles, de 2002 à 2007, président de la communauté d'agglomération Val de France ; et, du 15 mars 1998 au 2 avril 2001, laissant la présidence à Jean Paul Huchon, conseiller régional d'Île-de-France.

Enfin, en 2007, avec l'accord préalable de Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, et, pour les États Unis, Condoleezza Rice, secrétaire d'État lors du second mandat de Président de George Walker Bush, apportent leur soutien à Dominique Strauss-Kahn en vue de la désignation du nouveau directeur général du Fonds Monétaire International, une institution dont il en est nommé, le 1er novembre 2007, Directeur Général...

C'est au cours des deux septennats de François Mitterrand, - Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, premiers ministres -, y compris lors des deux cohabitations – Jacques Chirac et Edouard Balladur, premiers ministres -, et de la cohabitation, lors du septennat de Jacques Chirac, - Lionel Jospin premier ministre -, que se sont ourdis les plus grands scandales politico-financiers que la France ait eu à connaître dans l'histoire de la Ve République(3).

Certains d'entre eux, – Affaire des frégates de Taïwan ; Affaire de vente de deux sous-marins au Pakistan/attentat de Karachi/Ziad Takieddine ; Affaires cléastream 1 et 2 et des comptes morts-vivants frauduleux dont certains, (suivant Jean Louis Gergorin), appartenant à Dominique Strauss-Kahn ; Affaire l'Oréal/Bettencourt membre du Cercle de l'Industrie ; Affaire du CREF plus juteuse encore que celle de la MNEF ; Affaire Crédit Lyonnais/Tapie démarrant d'une correspondance et d'une signature de Dominique Strauss-Kahn ministre des finances ; Affaire du Koweïtgate consécutive à une intervention de Dominique Strauss-Kahn près le ministre du pétrole koweïtien ; Affaire des suicides à France Télécom ; etc. etc. -, continuent, du reste à empoisonner, - les journalistes bobos de gauche en occultant certaines ou ne regardant que les volets qui ne peuvent qu'éclabousser la droite et oubliant malicieusement les implications de la gauche -, la vie des français.

Pour connaître l'origine de la majorité de ces affaires, il faut remonter au 4 juin 1997, Lionel Jospin, nouveau Premier ministre, le nomme ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Lors de la campagne électorale pour les législatives 1997, le Parti Socialiste ne cesse de marteler « Nous refusons la privatisation des services publics et leur transformation en objet de profits. » Peine perdue pour les électeurs qui avaient fait confiance à la bonne parole socialiste car, quelques semaines plus tard, le Monde du 7 août 1998 titrait : « Lionel Jospin privatise plus que Alain Juppé.(4) »

A cela une cause, Dominique Strauss-Kahn, ministre des finances et, parallèlement, vice-président du Cercle de l'Industrie où émargeaient des sociétés telles Air Liquide, Alcatel, Alstom, Matra, EDF, France-Télécom, Lafarge, L'Oréal-Bettencourt, Valéo, Rhône Poulenc... Ces sociétés, le nouveau ministre ayant pris ses fonctions, avaient rappliqué, sans attendre, à Bercy. En tout premier, Michel Bon, le président Directeur Général de France-Télécom et, dès le 19 Juin 1997, dans sa déclaration de politique générale, Lionel Jospin, sur les conseils de son grand argentier et ministre régalien, revient sur son engagement de campagne, « des adaptations seront nécessaires. » Sous la houlette de Dominique Strauss-Kahn, France-Télécom, Thomson-CSF, Thomson-Multimédia, Air-France, Aérospatiale et les banques, - GAN, CIC, la Marseillaise de Crédit, le Crédit Lyonnais, les Caisses d’Épargne et le Crédit Foncier de France -…, le concept privatisation étant honni, sont « transférés » au public.

Bien que jusqu'alors prospère, libéré de l’État et de ses contraintes, Michel Bon, en 2000, - France-Télécom devenant la seconde entreprise la plus endettée du monde, à hauteur de 75 milliards d’euros, frôlant même les enfers d'un gouffre sans fond -, rachète, avec l'accord, - dans ces milieux d'affaires tout accord se traduisant par des rétribution et des rétrocommissions... -, de l’État et du Ministère des finances, pour 50 milliards d’euros, le britannique Orange et s'entiche de quelques autres affiquets. Et c'est l’État qui, en 2002, vint au secours de ce fleuron de la communication en réaménageant de quinze milliards la dette à prendre en charge par les banques et les investisseurs, en augmentant de quinze milliards le capital et en nommant un nouveau Président Directeur Général, Thierry Breton, qui dut s’engager sur 15 autres milliards « d’économies en interne », des économies qui se sont traduites, pour le personnel, par une pression effrénée source des suicides à répétition qu'a connu et que connait l'entreprise.

« Une excellente nouvelle », ainsi s'exprime Dominique Strauss-Kahn, ministre des finances et « coordinateur aéronautique en Europe », après la privatisation de l'Aérospatiale. Et c'est Matra-Lagardère, - un patron crachant au bassinet au Cercle de l’industrie et au cabinet d'avocat « DSK Consultants. » -... Et c'est Dominique Strauss-Kahn qui a été présent à toutes les étapes de cette transaction, c’est lui qui a négocié, - le ministre ou l'avocat ? sachant que l'avocat se faisait payer, lorsqu'il exerçait dans les bureaux du cercle de l'Industrie, rubis sur ongle, des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde, par les 48 des 50 plus grands patrons français -, et tout accordé : « Airbus » et, surtout, les pleins pouvoirs au privé.

Par le fait, Matra, pourtant étrangère aux avions civils, devient propriétaire et bénéficie d'une ristourne sur les actions évaluées à quatre milliard de francs. Dans la nouvelle entreprise, les lieutenants de Jean Luc Lagardère, Philippe Camus, Noël Forgeard, Jean-Louis Gergorin, - le corbeau de cléarstream2 -, Philippe Delmas et Jean-Paul Gut, en occupent les postes-clés. Et, dans le Monde du 15 Juin 2006, alors que les actionnaires se sont goinfrés, que le cours du titre en bourse a grimpé de 70 %, qu'un rachat d’actions, à hauteur de 7 milliards d’euros, est programmé et qu'à l'automne 2006 la direction décrète le plan Power 8 et la suppression de 10.000 emplois en Europe, Arnaud Lagardère, le fils de Jean Lucien Lagardère, déclare « J'ai le choix de passer pour quelqu'un de malhonnête ou d'incompétent qui ne sait pas ce qui se passe dans ses usines. J'assume cette deuxième version. »

Et puis il y a l'Affaire Dominique Strauss-Kan/Jean Peyrelevade et la privatisation du Crédit Lyonnais. Le 17 mars 1999, le ministre des finances, signe un courrier important adressé à son ami Peyrelavade qui va au-delà de l'autorisation donnée par le parlement dans la loi du 28 Novembre 1995. Se substituant à une décision du dit parlement qui aurait dû entériner la décision et afin que la privatisation du Crédit lyonnais puisse se faire sans anicroches, Dominique Strauss-Kan dresse la liste des risques que le Consortium de Réalisation, - le CDR mis en place en 1994 par Edmond Alphandry ministre de l’Économie et des Finances sous le gouvernement de cohabitation d'Edouard Balladur, premier ministre -, en écrivant « il apparaît qu'en application des annexes 9.2 du protocole... conformément à ce que le représentant de l'Etat a indiqué au Conseil d'administration du 21 mars 1996, les conséquences financières éventuelles des actions engagées par les mandataires-liquidateurs su Groupe Tapie et un mandataire ad-hoc au nom de CEDEP au titre de la cession de BTD GmbH(Adidas). Ceci s'entend cependant sous réserve de la contribution forfaitaire que le Crédit Lyonnais a accepté d'apporter au titre de dédommagement du CDR en cas de condamnation, à hauteur de 12 millions d'euros, - il faut penser qu'en 1999, nous en étions encore au francs pourquoi, lors des euros ? Et Tapie n'était-il pas du clan Dominique Strauss-Khan ? -, ou s'il est inférieur, du montant de la condamnation. » En fait, l'Etat prenait en charge le 360 millions de l'Affaire Tapie que Christine Lagarde a avalisés. Petite question anodine : « N'est-elle pas, actuellement, en lieu et place de Dominique Strauss-Khan, Directrice générale du FMI ? » L'un valant l'autre fort certainement...

Et faut-il parler de la privatisation des Caisses d'Epargne, gérée et menée de main de maitre par Dominique Strauss-Kahn. Il sait trouver les mots qui touchent et qui font plier les députés récalcitrants à ses idées comme, par exemple, l’ouverture du marché de l’électricité, avec inscription d'un « droit à l’énergie », et pour la privatisation des Caisses d’Épargne, le « développement durable » et contre « l'exclusion bancaire. » Mais, comme pour toutes les privations qu'il a engendré et mené à terme, c'est Dominique Strauss-Kahn qui est présent à toutes les étapes de la transaction, c’est lui qui négocie, - le ministre ou l'avocat ? sachant que l'avocat se faisait payer, lorsqu'il exerçait dans les bureaux du cercle de l'Industrie, rubis sur ongle, des émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis à un grand de ce monde, par les 48 des 50 plus grands patrons français -. Pour en arriver... à la débâclerecord de Natixis de près de 10 milliards d'euros épongés par les contribuables...

En regard de toutes ces affaires, de Maire à Ministre de la République, en passant par député, secrétaire du Parti Socialiste et autres, sous couvert d'un cabinet d'avocat niché dans un bureau du Cercle de l'Industrie... mille questions peuvent se poser sur les activités de Dominique Strauss-Khan au sein de ces structures politiques... mais il et vrai, une société de communicants, Euro RSCG C&O, composée de Gilles Finchelstein, - un ancien conseiller de Dominique Strauss-Kahn qui lui servirait encore de plume, à l’occasion-, Anne Hommel et Ramzy Khiroun, - l’homme à la Porsche -, emmenée par Stéphane Fouks, veille au grain...

Les aventures judiciaires politico-financières de Dominique Strauss-Khan, après celles des années 1999-2001, -Mutuelle des Étudiants de France et ses factures antidatées, Elf et l'emploi fictif de sa secrétaire, Cassette Méry et le financement occulte du RPR, Karl Lagerfeld sans en omettre celles, bien que partie prenante, il était oublié : Affaire Bidermann, Affaires des frégates de Taïwan liées aux Affaires Cléastream2, Affaire Jean Peyrelevade et Crédit Lyonnais, Affaire Franck Ullman-Hamon -, ne vont pas tarder à redevenir sur le devant de la scène politico-judiciaire. Et nombre d'autres pourraient apparaître comme la prise en compte des émoluments d'Euro RSCG C&O, -faisantt partie du Groupe Havas ainsi que du réseau Euro RSCG Worldwide et étant membre du réseau mondial AMO-, une société de communicants au service de Dominique Strauss-Khan, par le Fonds Monétaire International, d'une part, et, d'autre part, ceux de Ramzi Khiroun, - l'homme à la Porshe, une voiture de fonction à 150 mille euros, et conseiller du groupe Hachette-Havas-Lagardère et de Dominique Strauss-Khan -, par son employeur principal.

Notes.

(1) Le Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste ou CERES est l'un des courants présents à la fondation du Parti socialiste lors du Congrès d'Épinay en 1971, animé par Jean-Pierre Chevènement, Alain Gomez, Didier Motchane et Pierre Guidoni. Le CERES, devenu en 1986 Socialisme et République, a quitté le Parti Socialiste en 1991 après la Guerre du Golfe et avant le référendum sur le Traité de Maastricht pour créer un nouveau parti, le Mouvement des Citoyens, - MDC -. En 2003, le MDC devient Mouvement Républicain et Citoyen.

(2) En février 1993, Dominique Strauss-Khan projette la création d'un cercle spécialisé dans la défense de l'industrie française à Paris et à Bruxelles. avec Raymond Lévy, patron de Publicis. Y seront représentés Rhône-Poulenc, Lafarge, Péchiney, Elf, L'Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total, BSN…
Dominique Strauss-Kahn en est le vice-président représentant la gauche et y côtoie notamment des personnalités et industriels comme Louis Schweitzer, ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, Vincent Bolloré, Alain Lamassoure, Benoît Potier, Président Directeur Général d'Air Liquide. Vingt-cinq dirigeants de grandes entreprises françaises sont membres du Cercle de l'industrie.

(3) L’Affaire Pelat et la vente de Vibrachoc à Alsthom en 1982 ; Le prêt illégal de 25 milliards de dollars de l’Arabie Saoudite à la France, pour tenter de camoufler le naufrage économique de Mauroy en 1983. Au passage, 1,3 milliards de dollars ont disparu alors aux iles Cayman ; l’Affaire UTA ; l'Affaire de la Française des Jeux ; l'Affaire Boucheron ; l'Affaire Jeanny Lorgeaux ; l'Affaire Jacques Pilhan ; l'Affaire Pechiney /Tiangle avec délit d’initié entre amis ; l'Affaire de la société suisse Noblepac : l'Affaire Luchaire ; l'Affaire du circuit de Magny-Cours ; l'Affaire Urba ; l'Affaire Agos ; l'Affaire Gilibert : l'Affaire du Carrefour du Développement ; l'Affaire Destrade ; l'Affaire Erulin ; l'Affaire Doucé ; l'Affaire du contrat Dominique Strauss-Khan/EDF de 2001 ; l'Affaire MNEF ; l'Affaire des tripotages de comptes des mutuelles et des Banques Mutuelles ; l'Affaire Elf et le financement de la politique de Mitterrand et de son fils en Afrique ; l'Affaire Elf/ Dumas/Deviers-Joncour ; l'Affaire Laurent Raillard ; l'Affaire Falcone ; l'Affaire du financement de Globe ; l'Affaire de la banque Fiba ; l'Affaire Lagerfeld ; l'Affaire du rachat d’Yves Saint Laurent par Sanofi, filiale d’Elf ; l'Affaire de la MGP, ; l'Affaire du financement occulte des syndicats ; l'Affaire de l’achat de Leuna et des commissions Kohl ; l'Affaire des privatisation des banques par Dominique Strauss-Khan ministre des finances ; l'Affaire Aérospatiale/Matra et l'intercession de Dominique Strauss-Khan en faveur de Jean-Lucien Lagardère ; l'Affaire du sang contaminé, etc. etc.

(4) Les Echos du 3 novembre 1999.
 

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