Mediator: Quand les médecins découragent leurs patients de porter plainte
Une boîte de Mediator, médicament retiré de la vente en novembre 2009 et soupçonné d'avoir causé au moins 500 morts en France. Certains cardiologues tentent de protéger les laboratoires Servier...Une preuve de plus de la conivence d'un grand nombre de médecins et de cardiologues avec les laboratoires.
La santé n'est qu'un grand fond de commerce trés lucratif pour les médecins, cardiologues, spécialistes, chirurgiens, pharmaciens........
Pas étonnant que le trou de la sécu se creuse de + en + et qu'il y ait toujours plus de malades malgré les soit-disants progrès de la science.
Qu'a t-on promis à ces médecins ce coup-ci, un voyage aux Maldives ou aux Seychelles ?
La santé n'est qu'un grand fond de commerce trés lucratif pour les médecins, cardiologues, spécialistes, chirurgiens, pharmaciens,; Associations (comme Sidaction, Aides, Actif Santé ect....avec les Trithérapies VIH/SIDA)........ C'est dégoutant de voir que les médecins protègent les labos malgré les dégâts causé par ce médicament il ont oubliè leur serrement et les valeurs fondamentales de leurs métiers.
Les liens entre médecins et les labos sont très serres souvent ces mêmes labos financent soit les études des carabins soit les recherches alors comme on dit le chien ne mord pas la main qui le nourrit«Avec des gens comme vous, on finira par ne plus avoir de labos en France!» Lorsqu’elle a demandé son dossier médical à sa cardiologue, Nassera s’attendait à tout sauf à ça. Cette patiente vivant en Lorraine, opérée d’une valve cardiaque en 2008 après avoir pris du Mediator pendant 13 ans a raconté à 20minutes.fr comment son médecin a tenté de la dissuader de porter plainte. Elle n’est pas la seule à dénoncer des pressions.
Nassera, 51 ans, veut savoir si ses problèmes cardiaques (une valve opérée, une autre fuyant toujours) sont liés au Mediator. Mais quand elle prend rendez-vous avec sa cardiologue pour rassembler des informations la concernant, celle-ci lui fait la leçon et tente de la culpabiliser. «Je me suis sentie agressée», raconte-t-elle. Sans pour autant renoncer à une action en justice, malgré les «réfléchissez bien» de sa cardiologue.
«J’ai eu l’impression que le corps médical était formaté pour dire «stop»», constate aussi Nathalie. Cette Bretonne de 46 ans a pris du Mediator en 2004, pendant plus d’un an. Victime de palpitations et sentant son cœur s’emballer parfois, la patiente demande à son médecin un dépistage, suivant les recommandations de l’Afssaps. «Ne cédez pas à la psychose, toute cette histoire est politique, il n’y a pas lieu de s’inquiéter», lui rétorque le médecin.
Certains patients «ont vraiment été malmenés»
Même son de cloche du côté du cardiologue qu’elle finit par contacter directement devant les réticences de son généraliste. «On se heurte à des murs», enrage Nathalie. Et quand elle se rend à la caisse d’assurance-maladie de sa région pour récupérer les dates précises de son traitement, un agent finit par lui avouer qu’il a eu des consignes concernant les ordonnances du Mediator.
«Il y a des réticences, voire des entraves de la part des médecins», confirme l’avocate toulonnaise Christine Ravaz, en charge d’une vingtaine de dossiers sur le Mediator. Elle affirme que certains de ses clients «ont vraiment été malmenés». «Vous ne pourrez jamais rien prouver contre Servier» , leur a-t-on assuré. «C’est malhonnête de tenir ce genre de propos provocateurs!», s’indigne Maxime Guenoun, président du Collège national des cardiologues français (CNCF).
«Si les patients veulent engager des procédures, c’est leur droit le plus absolu», ajoute le cardiologue, assurant que «les médecins font honnêtement leur travail». Quand elle a porté ses problèmes à la connaissance du ministère de la Santé, l’avocate indique cependant que les autorités lui ont assuré avoir connaissance de ces problèmes.
«On retrouve dans le discours de certains cardiologues des éléments de langage de Servier»
«Des difficultés de même nature m’ont déjà été signalées, indique le courrier de la Direction générale de la Santé que 20minutes.fr a pu consulter. Elles m’ont conduit à saisir, par un courrier du 3 février 2011, la Caisse nationale d’assurance-maladie, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens et les présidents de quatre organisations syndicales de médecins afin qu’ils sensibilisent fortement les agents, pharmaciens ou médecins concernés à la nécessité de communiquer toutes les informations aux personnes qui viendraient les consulter au sujet de leur prise passée de produits contenant du benfluorex (Mediator, ndlr).»
«Pourquoi ils nous font subir tout ça?», s’interroge Nassera. «On retrouve dans le discours de certains cardiologues des éléments de langage de Servier, parfois jusqu’au copier-coller», répond Irène Frachon. Pour la pneumologue brestoise, des publications comme celle récemment retirée du site de l’Afssaps ou l’avis d’expert disponible sur le site du CNCF tendent à minimiser la responsabilité du laboratoire. «Derrière cette réécriture de l’histoire, on peut s'interroger sur les motivations des auteurs: s'agit-il de préserver les cardiologues et d’épargner leur principal sponsor, les laboratoires Servier?», s’interroge Irène Frachon.
Non fondé, rétorque Maxime Guenoun pour qui il n’y a pas de conflits d’intérêts. «Rien n’a été prouvé, insiste-t-il. Les rapports entre les médecins et l’industrie pharmaceutique sont constructifs.» Mais pour Irène Frachon, le discours de certains médecins «n’est pas loin d’un certain déni dont les premières victimes sont les victimes du Mediator». D’autant que selon elle, sur le terrain judiciaire, «Servier va très loin quand il y a expertise, quitte à abuser du droit de la défense», et que «les tribunaux ont beaucoup de mal à trouver des experts cardiologues qui n’ont aucun lien avec Servier».
Les pratiques dénoncées sont odieuse, et relèvent de la double peine, les patients sont malades, traités mal par un médicament toxique, et devraient en plus se taire ! quand on sait que par ailleurs, les fac de médecine sont sponsorisées par le labo Servier, pour l'organisation du concours blanc de l'internat... cela laisse rêveur !
A qui pouvons-nous faire réellement confiance, sans mettre tout le monde au pilori, il faut dénoncer les attitudes pernicieuses de certains labos, médecins et pharmaciens.
Quand notre ministre va-t-il faire le ménage dans toutes ses instances et autres commissions...?
Pot aux roses, pas poteau rose. Mais faut reconnaître que les politiques ne connaissent rien et sont très influençables par les lobbies. Pareil pour les médecins qui aiment beaucoup les cadeaux des labos.
Lun 28 Mar 2011 - 21:55 par sidaventure