«
Le tombeau des héros est le cœur des vivants. » (André Malraux)
À la suite d’une rechute de l’infection pulmonaire contractée pendant ses années de détentions, Nelson Mandala, le «
Libérateur » de l’Afrique du Sud, est décédé ce soir, à l’âge de 95 ans.
Après 3 mois d’acharnement thérapeutique à l’hôpital de Prétoria, le Prix Nobel de la paix 1993, est enfin rentré chez lui pour y mourir dans l’intimité de sa famille, après une longue agonie…
Nelson Mandéla est un humaniste, qui, toute sa vie, a prôné la «
Non-violence ».
Il restera dans la mémoire collective comme le plus pacifique des «
Révolutionnaires ».
Emprisonné pendant 27 années, après avoir adhéré au Congrès national africain (l’
Africain
National
Congres), il combattra toute sa vie durant, la discrimination et l’exploitation des noirs, aux profits des « envahisseurs » que furent les colonialistes Néerlandais.
Je ne développerai pas les turbulences qu’a connues l’Afrique du Sud, pendant ces années « noires » où la violence s’est invitée.
Les «
bonnes paroles » de leur leader ne suffisant pas à convaincre les «
Blancs » de rétablir les Droits de l’Homme, et de supprimer l’
Apartheid.
(Pour mémoire, il vous suffit de cliquer ICI -> http://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela).
Nelson Mandela a su émouvoir la communauté Internationale, et c’est en 1993, qu’il reçoit le Prix Nobel de la Paix.
En 1994, à 77 ans il est élu Président de la République.
Il quittera la «
scène politique », en 1999.
Ses actions furent multiples, j’en rappellerai juste quelques unes :
Il crée la Fondation qui porte son nom, pour continuer de lutter pour les valeurs qui lui tiennent à cœur.
Il crée un fonds d'aide à l'enfance.
Il s’investit dans
la lutte contre le SidaIl fut un médiateur pour la paix au Burundi
Il s’oppose à George Bush quand il déclare la guerre à l’Irak
Nelson Mandéla, en grand orateur, prononcera dans un de ses multiples discours, ces paroles, qui résument toute l’œuvre de cet Humaniste Universel :
« Toute ma vie je me suis consacré à la lutte pour le peuple africain.
J'ai combattu contre la domination blanche et j'ai combattu contre la domination noire.
J'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et agir.
Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »Christian